• Le lézard

     

     

     

    Tout commence au printemps qui est la saison réservée à la reproduction. À ce moment le lézard vert mâle se reconnait à sa gorge et ses joues bleu vif. Dans la période suivant l’accouplement le lézard vert pond ses œufs. En effet la plus part des lézards sont ovipares. Ils pondent donc des œufs comme les oiseaux. Mais ils ne les couvent pas. La femelle abandonne donc sa ponte dans un terrier ou sous une pierre à la chaleur du sol.  

    Le lézard

    La durée d’incubation entre la ponte et l’éclosion varie de 2 à 3 mois selon la température du sol. Les petits se développent à l’intérieur de l’œuf, l’embryon dispose de réserve d’eau et de nourriture dans l’œuf. Il respire à travers la coquille de son œuf qui est souple et les différentes membranes qui l’entourent. Ensuite la femelle lézard abandonne ses œufs à leur triste sort, car actuellement sans défense, ils sont exposés à tous les dangers.

    Ils peuvent être inondés et pourrir ou encore se faire manger par n’importe quel prédateur. Et, pour les survivants, quand le moment est venu de sortir, le petit lézard déchire l’enveloppe souple de son œuf grâce à une minuscule dent placée au milieu de son museau. Mais il n’y a pas que le lézard vert et ovipare il y a aussi des lézards vivipares. La femelle vivipare conserve donc ses œufs dans son corps jusqu’à ce qu’ils soient prêts à éclore.

    Une fois le moment venu, elle met bas et ses petits éclosent une fois sorti ce qui les protège de tout danger. Une fois nés les petits, vivipares ou ovipares se débrouillent seuls. Mais pour se déplacer et trouver de la nourriture, les lézards ont besoin de soleil. Aussi, ils commencent leur journée en s’étendant sur un rocher. Et dès que la température de leur corps atteint 32°C ils partent à la recherche de nourriture. Le lézard vert se nourrit de fruits, et capture des insectes, mais aussi parfois des escargots.

    Puis il secoue la tête pour faire glisser les aliments dans sa gorge sans même les mastiquer. Vers midi quand le sol devient brulant, le lézard vert grimpe dans un arbuste ou se cache dans un buisson. Pendant sa sieste la température de son corps atteint 35°C ce qui lui permet une bonne digestion. Et, quand la journée touche à sa fin le lézard vert se mange un dernier insecte en s’exposant aux rayons du soleil puis il se met à l’abri pour la nuit dans une souche d’arbre ou sous une pierre encore chaude.

    Le lézard

    Les lézards ont une grande particularité, ils ont une aptitude à se multiplier eux-mêmes qu’on appelle l’autotomie. En effet, il peut arriver que la longue queue du lézard se détache à plusieurs endroits. Les muscles et les vertèbres de sa queue se cassent alors net. Mais l’endroit de la cassure cicatrise très vite et une nouvelle queue repousse. Mais elle est souvent moins belle et peut même avoir plusieurs extrémités. Un lézard peut générer sa queue plusieurs fois dans sa vie.

    Mais il renouvelle aussi sa peau environ une fois par mois. Ce qu’on appelle la mue. À ce moment sa peau se décolle, se dessèche et part en lambeaux. Durant la mue le lézard vit au ralenti et ne mange pas. Il y a trois sortent de lézards qui sont, je le précise, toutes trois protégées. Tout d’abord le plus rare appelé le lézard ocellé. Qui peut dépasser 60 cm de long. Et qui doit son nom à ses taches rondes et colorées qu’on appelle des ocelles. Ce lézard se trouve en Espagne et en Afrique du Nord.

    Ensuite il y a le plus beau qu’on appelle lézard vert. Qui a la queue plus longue que son corps et qui mesure 45 cm de long. Il est vert uni ou alors pointillé de noir et jaune. Le lézard vert fréquente les prairies ensoleillées et les lisières des forêts envahies de broussailles. Il se trouve pratiquement dans toute l’Europe. Et enfin le lézard des murailles qui est aussi le plus mince et mesure 20 cm de long, dont 12 cm de queue.

    D’une région à l’autre, la couleur de sa peau est plus ou moins foncée. Ce lézard très commun s’aventure sur les murs de nos maisons, au bord de la mer ou à la montagne. Avis aux amateurs de NAC : les lézards sont des animaux sauvages et non de compagnie. Merci de les laisser en liberté.

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  • L'autruche

     

     

     

    Les autruches se trouvent en Afrique, sous l’équateur. Autrefois, elles étaient bien plus répandues en Afrique du Nord mais, victimes de la désertification, elles ont vu leur habitat régresser. Bien qu’on puisse les trouver par centaines près des points d’eau, les autruches vivent généralement en petits groupes constitués d’un mâle et de son harem. Une femelle adulte mesure entre 1,70 et 1,90 mètre alors qu’un mâle atteint une hauteur variant entre 2,10 et 2,75 mètres. 

     

    L'autruche

    En revanche, tous deux peuvent peser entre 63 et 150 kilos. Vers trois ou quatre ans, mâles et femelles sont en âge de se reproduire. Et c’est entre les mois d’octobre et de février que cette reproduction a lieu. Le mâle qui doit choisir le nid s’accouple avec chacune de ses compagnes. Puis, les femelles déposent une à une leur ponte de deux à onze œufs à l’intérieur d’une grande cuvette communautaire creusée dans le sol sablonneux. Elles pondent ainsi entre dix et quarante œufs. Le plus gros œuf d’autruche trouvé pèse 1,78 kilo et mesure 18 centimètres de long sur 14 de large, ce qui correspond environ à une trentaine d’œufs de poule. 

    L’incubation est prise en charge par la femelle dominante. Elle chasse alors toutes les autres et passe ses journées à couver les œufs. Le mâle, quant à lui, s’occupe des œufs la nuit. Cette période dure une quarantaine de jours. À terme, bien que leur nombre de départ soit élevé, seulement dix-huit à vingt-cinq œufs éclosent, à intervalle régulier sur une durée de deux jours. Il arrive même que les poussins mettent une journée à percer l’épaisse coquille de leur œuf. Une fois libres les poussins sont immédiatement capables de trottiner à la suite de leurs parents et de se nourrir. 

    Ce qui n’empêche pas le couple de veiller sans relâche sur sa progéniture. À leur naissance, les autruchons ont le pelage rayé, moucheté et de teinte neutre. Ce qui leur permet d’être difficilement repérables, se confondant avec le sol. Les jeunes, à un mois, courent déjà à une vitesse de 50 kilomètres/heure. Ils obtiendront leur taille définitive à un an et demi. Les autruches se nourrissent de petits mammifères comme les rongeurs, de lézards, d’insectes et d’oisillons, mais aussi et surtout de feuilles et de pousses de plantes diverses et variées. Levées avant le soleil, couchées après, les autruches passent ainsi leurs journées à chercher leur nourriture. 

    L'autruche

    Parcourant près de quarante kilomètres par jour. Quand elles ne trouvent pas d’eau, les autruches se rabattent sur des fruits et des plantes grasses et juteuses. L’autruche s’est parfaitement adaptée à son habitat sec et chaud. En effet, l’eau étant rare durant la saison sèche, elle peut résister à une perte de point de 25% par déshydratation. Mais ce n’est pas tout, l’autruche possède aussi toutes les caractéristiques physiques adéquates pour affronter les dangers de la savane. Son cou, d’une longueur impressionnante, lui permet de repérer les dangers qui l’entourent alors que ses cuisses musclées lui permettent de se sauver grâce à des enjambées de quatre mètres. 

    Elle sème ainsi lions et guépards en allant à une vitesse de 70 kilomètres/heure et en effectuant des sauts d’une hauteur de 1,50 mètre. Quant à sa vue, de longs cils protègent ses yeux proéminents des tempêtes de sable et des poussières multiples. Les autruches émettent des sons sourds et gutturaux dont les mâles se servent pour séduire, délimiter leur territoire et maintenir les autres animaux à distance. Leurs cris servent aussi d’alerte lorsqu’une autruche a repéré un danger. Autre caractéristique : leurs plumes. 

    Blanches sur leur queue, noires sur le dos, petites sur le cou et absentes sur les pattes qui sont recouvertes d’écailles cornées, elles ont, elles aussi de multiples fonctions. Leurs longues plumes blanches à l’aspect gonflant et voluptueux leur servent en effet lors des parades nuptiales. Les mâles s’en servent en les déployant et en les faisant battre. Mais elles servent aussi à intimider leur adversaire lors des combats entre rivaux et à protéger leurs petits. 

    Pour se reposer, les autruches se tiennent accroupies, cou dressé. Bien qu’elle possède bon nombre d’ailes de tailles différentes, il est important de savoir que l’autruche ne vole pas. Et quand elle sombre dans un profond sommeil, son cou est allongé par terre ou replié le long de leur corps. Actuellement, les autruches sont abusivement chassées par l’homme pour leurs plumes très convoitées et sont aussi élevées pour concourir dans des courses en Afrique du Sud !

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  • Le paon bleu

     

     

     

    Le paon bleu, peuplant aujourd’hui bon nombre de parcs zoologiques et de jardins publics, est originaire d’Inde où il est encore bien présent et du Sri Lanka où il est officiellement protégé. Le paon est arrivé il y a très longtemps en Europe et au Moyen Orient. On le considérait alors comme un animal d’ornement ou encore comme de la nourriture. Puis, au 16e siècle, la dinde importée d’Amérique l’a remplacé. On l’a alors introduit dans nos parcs. Il s’y trouve d’ailleurs assez bien, vu qu’il s’adapte facilement aux climats relativement froids. Les paons bleus sont des animaux omnivores. 

     

    Le paon bleu

    Ils se nourrissent généralement de ce qu’ils trouvent à même le sol. Feuilles, bourgeons, baies, graminées, vers, escargots, petits rongeurs ainsi que des mollusques capturés dans des cours d’eau. Ils vont même jusqu’à s’aventurer dans les zones cultivées pour chiper de la nourriture. On peut alors les voir déambuler sans gêne dans les champs fraîchement labourés, dégustant les insectes malencontreusement dénichés par la charrue des hommes. Dans ses pays d’origine, le paon chasse aussi le serpent qu’il tue en leur donnant un coup sur la tête avec son bec puissant. 

    Ainsi, il s’attaque même au plus venimeux des serpents, le cobra. Mais restant tout de même prudent, il ne s’en prend que rarement au cobra adulte. Par contre, il ne fait pas de pitié pour les jeunes ! Les Indiens lui en sont d’ailleurs très reconnaissants car, avec la présence des paons, on ne trouve presque plus de cobra en Inde. Sachant que Bouddha lui-même vécut l’une de ses existences sous la forme d’un paon, il n’est pas étonnant de voir que les hindous considèrent le paon comme un véritable dieu. En effet, le paon est aujourd’hui considéré comme l’oiseau national de l’Inde. Les paons aiment la compagnie et, en dehors de la saison des amours, il est rare de les trouver seuls. 

    Ils vivent habituellement en groupes familiaux réunissant une dizaine d’individus. Hormis les tigres et les panthères, peu d’animaux osent s’attaquer au paon. Celui-ci peut donc rester au sol sans craindre les prédateurs. Et, lorsqu’un danger survient, il s’envole lourdement pour aller se poser dans un arbre. Le soir venu, les diverses familles se réunissent pour passer la nuit à l’abri dans les frondaisons. Mais, étonnamment, le paon rejoint ce perchoir non pas en volant comme n’importe quel oiseau, mais en l’escaladant, branche après branche. Une fois rassemblés, les paons se protègent les uns les autres en montant la garde. 

    Et, à la moindre alerte, ils poussent un puissant cri d’alarme portant à un kilomètre à la ronde ! Leur cri est d’ailleurs très étrange, car il ressemble à s’y méprendre à un miaulement de chat ou encore à un cri humain. Mâles et femelles obtiennent leur majorité sexuelle vers l’âge de trois ou quatre ans. Et c’est à la saison des pluies que le mâle s’éloigne de son clan pour se délimiter un territoire où il pourra effectuer sa parade nuptiale. Pour cela il doit trouver un endroit assez grand pour qu’il puisse exposer fièrement son magnifique plumage. 

    Le paon bleu

    Une fois son territoire méticuleusement choisi, le paon le défend avec acharnement. Lorsqu’une femelle le repère et s’approche, le paon déploie ses plumes sus-caudales (situées au-dessus de sa queue) en roue. Le spectacle est alors grandiose. Et l’effet produit par les multiples ocelles qui ornent ses plumes est semblable à un rideau d’yeux étincelants. Puis le paon se retourne pour faire face à la femelle et pour faire jouer la lumière du soleil sur ses couleurs chatoyantes. 

    Bien que sa centaine de plumes d’un mètre cinquante de long soit très impressionnante, ses plumes ne sont pas si lourdes qu’elles en ont l’air. En effet, son éventail ne pèse que quelques centaines de grammes ! De plus, les paons possèdent vingt rectrices (plumes) larges et puissantes qui lui permettent de tenir en l’air les sus-caudales qui forment la roue. Il peut donc facilement maintenir sa roue levée durant plusieurs minutes pour notre plus grand plaisir. Il faut aussi savoir que les grandes plumes de queue se renouvellent chaque année. 

    Quand la femelle vient se placer devant lui, le col aplati sur le sol, le mâle la recouvre de son ample plumage laissant place à l’accouplement. Il arrive que certains mâles, les plus beaux, soient à la tête d’un harem de quatre à cinq femelles. Après une incubation d’un mois environ, la femelle pond quatre à cinq œufs dans un nid, à même le sol. Elle les élèvera seule, car les paons, une fois l’accouplement accompli ne se sentent nullement responsables de leur progéniture. 

    Les petits vivront ainsi une petite trentaine d’années. Les paons mâles, mesurent entre un et un mètre vingt, ont une envergure variant entre deux et deux mètres cinquante et pèsent cinq kilos. Quant aux femelles, leur taille ne dépasse pas un mètre et leur envergure l’atteint juste. Quant à leur poids, il varie entre trois et cinq kilos.

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  • La grue cendrée

     

     

     

    On peut aujourd’hui trouver la grue cendrée au nord de l’Eurasie et de l’Afrique ainsi qu’au Soudan, en Europe et en Sibérie où elle loge près des marais, des prés et des champs. Les grues cendrées ont bien failli disparaître à cause de l’extension des cultures qui détruisaient leurs sites de nidification. Mais heureusement, les associations européennes et mondiales ont réagi à temps en finançant la construction en Champagne Ardenne de plusieurs hectares baptisés « fermes aux grues ». Ces coins de paradis qui leur sont réservés leur permettent de se régaler des céréales qui sont mises à leur disposition. Aujourd’hui l’espèce est donc protégée. Mais malgré ces mesures qui ont servi à stopper leur perdition, le nombre de grues cendrées continue à régresser.

     

    La grue cendrée

    Les grues cendrées vivent en groupe et ne se quittent sous aucun prétexte. Que ce soit pour se reposer ou pour se nourrir, elles restent ensemble. D’ailleurs, il n’est pas rare que leurs groupes comportent plusieurs centaines d’individus. Ces regroupements massifs leur permettent aussi de se protéger. En effet, lorsque certaines dorment, d’autres guettent le moindre danger, et si une inquiétude se fait sentir, elles alertent tout de suite le groupe. Elles poussent alors de puissants cris à l’aide de leur trachée qui fait alors office de caisse de résonance en leur permettant de se faire entendre à plus d’un kilomètre à la ronde ! 

    Les grues se servent aussi de ces cris magistraux en d’autres circonstances : pour charmer une femelle, pour renforcer les liens du couple, pour éloigner les rivaux ou encore pour coordonner le groupe que ce soit au sol ou dans les airs, lors des migrations.
    Les grues passent des journées calmes, rythmées par leurs méticuleuses toilettes, par leurs siestes qu’elles effectuent sur une patte et la tête sur le dos et par la recherche de nourriture. Bien qu’elles soient omnivores, les grues ont une préférence pour les végétaux et les céréales. Et, comme elles ne sélectionnent que des aliments de petite taille, elles passent de longues heures à se restaurer pour réussir à couvrir leurs besoins énergétiques. 

    Elles consomment donc les jeunes pousses et les graines des céréales ainsi que des graminées et des trèfles. Elles capturent aussi de petits invertébrés comme les escargots, les chenilles, les sauterelles ou les limaces et des animaux plus consistants comme des musaraignes et des oisillons. Le bec de cet oiseau est droit et coupant comme un poignard ce qui lui permet donc aussi bien de piquer une grenouille que d’arracher des touffes de végétaux ou encore de fouiller le sol pour y trouver quelques larves. Mais l’aliment préféré de la grue cendrée reste malgré tout le maïs qu’elle glane dans les champs après la moisson. 

    La grue cendrée

    Ces grues doivent leur nom à leur robe grise, cendrée. Le devant de leur cou est recouvert d’un plumage noir et leurs joues de bandes blanches. Quant au sommet de leur tête, il est dégarni de plumes, laissant ainsi apparaître un rectangle de peau rouge. Sans oublier leurs deux très longues pattes qui les caractérisent. Ce sont des oiseaux migrateurs qui s’envolent dès la fin du mois d’octobre vers l’Éthiopie, l’Inde ou l’Asie du Sud-est. Les grues volent aussi bien de jour que de nuit, en dessinant dans le ciel des V ou W. Leurs puissances muscles pectoraux leurs permettent de voler de longues heures et ainsi de couvrir de grandes distances en atteignant une vitesse de croisière de 60 km/h. 

    Chaque année, elles font halte aux mêmes lieux qui sont ainsi fréquentés depuis des dizaines de générations. Elles obtiennent leur majorité sexuelle à l’âge de deux ans. Et se retrouvent chaque année, au mois de mars à mai, en couple sur leur site de nidification. Les couples sont fidèles à vie et construisent souvent leur nid à l’emplacement de celui de l’année précédente. La seule condition étant d’avoir un plan d’eau stagnante à proximité. Pour construire leur nid, les grues entassent des feuilles et des tiges de roseaux les unes sur les autres. Le nid mesurera ainsi jusqu’à un mètre de diamètre et aura une hauteur variant entre 30 et 60 centimètres. L’accouplement est précédé d’une majestueuse parade nuptiale. Ailes déployées, cou tendu et bec pointé vers le ciel, le mâle suit ainsi sa compagne pendant des heures en poussant des cris tonitruants. 

    Et lorsque sa compagne est satisfaite et prête à l’accouplement elle s’arrête et le rejoint pour qu’ils puissent se reproduire. Ces danses ont aussi lieu au sein du groupe pour renforcer la cohésion entre les oiseaux. L’incubation dure de 28 à 31 jours. La femelle pond systématiquement deux œufs. Les poussins qui sont très débrouillards savent vite courir, nager, se faufiler entre les herbes, se nourrir et, en cas de danger, se tapir dans la végétation. Ils savent voler à deux mois et demi. Et partent ainsi pour leur première migration d’automne. Une grue cendrée adulte mesure 1,30 mètre de long et de 2 à 2,50 mètres d’envergure. Elle pèse de 2 à 5 kilos et vit une quarantaine d’années.

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  • La chouette effraie

     

     

     

    La chouette effraie porte tout simplement ce nom en raison de la peur qu’elle inspire aux gens de la campagne. Mis à part son allure fantomatique lorsque l’on l’entrevoit en pleine nuit, cette chouette est aussi la cause de bruits tonitruants ayant la particularité d’effrayer quiconque les entendra. Ses arrivées silencieuses en raison de la structure de ses plumes duveteuses, ses ronflements maladifs et ses cris sinistres et perçants font d’elle l’actrice principale des histoires de fantômes et de légendes en tout genre. Les chouettes effraies se répartissent en Europe, Afrique, Amérique, Asie de sud-est, Inde et Australie. 

     

    La chouette effraie

    Elles sont donc présentes presque partout sauf dans les régions au climat trop froid comme en Russie. Elles vivent toujours à proximité des hommes, dans les greniers, les clochers et les vieux édifices. Et quand elles s’éloignent, c’est pour rejoindre les terres cultivées ou les fentes des rochers. Elles ne sont donc jamais bien loin ! Ce sont des oiseaux d’une taille d’une trentaine de centimètres, d’une envergure variant entre 90 et 95 centimètres et d’un poids de 290 à 360 kilos. Les disques faciaux de la chouette effraie sont d’un blanc légèrement argenté et forment un cœur lui donnant une apparence très caractéristique. 

    Son élégant manteau fauve doré est tacheté de blanc et de noir. Mâles et femelles sont peu différentiables en raison de leur pelage identique. La chouette effraie est une redoutable chasseuse qui vit de nuit. Elle parcourt ainsi les campagnes, d’un vol léger et près du sol, dans un périmètre de deux kilomètres autour de son refuge. Quand la lune est présente toute la nuit, la chouette en profite pour chasser jusqu’à l’aube. Mais lorsque celle-ci se cache, elle préfère partir à la chasse après le crépuscule et avant l’aube. Tellement adroite qu’elle ne rate presque jamais une proie, l’effraie est aidée par ses fortes serres qui tuent instantanément ses proies, son puissant bec dissimulé sous ses plumes et sa parfaite acuité auditive qui lui fait repérer le moindre son. 

    Elle fait ainsi la terreur des campagnols, mulots, musaraignes, taupes, oiseaux et même des poissons, des grenouilles et des gros insectes. Même les chauves-souris font partie de ses plats. Et lorsqu’elle a élu domicile en ville, elle se rabat essentiellement sur les moineaux qu’elle tue durant leur sommeil. Elle dévore ses proies après un bref plumage. Et lorsqu’il s’agit de petits mammifères qu’elle trouve principalement à la campagne, elle se contente de leur arracher la tête et de les avaler. Après s’être allègrement restaurée, elle fait une pause « digestion » de deux ou trois heures. Et finit par rejeter une pelote d’os ou de poils, appelée : pelote de réjection. Bien qu’elle soit nocturne, l’effraie est aussi relativement a l’aise en plein jour. 

    La chouette effraie

    Elle y voit bien et est capable de s’enfuir à toutes ailes si elle se sent menacée dans la journée. La chouette n’a pas de gros prédateur, elle ne craint que le climat. En effet lorsque les hivers sont trop froids et qu’ils empêchent les chouettes de se nourrir, beaucoup meurent. Mais les chouettes maintiennent leur population par leurs importantes et fréquentes portées. La période de reproduction varie en fonction de l’abondance de nourriture. Mais elle se situe généralement entre les mois de mars et d’août. Le couple, très uni, ne construit pas de nid et s’établit donc dans un endroit convenable comme un grenier ou un arbre creux. 

    Avant la ponte, le mâle offre plusieurs proies à sa compagne. La femelle pond généralement entre quatre et six œufs blancs, mais ce nombre peut considérablement augmenter en atteignant dix ou( c’ est déjà arrivé), dix-huit ! Durant trente-trois jours, elle incube seule. Mais son compagnon, fidèle, vient régulièrement la ravitailler à domicile. Les poussins naissent à quelques jours d’intervalle, ils sont alors recouverts d’un duvet blanc clairsemé qui s’étoffera peu à peu. 

    Les jeunes effraies vont se développer lentement (comme tous les rapaces nocturnes) et vont être élevées par leurs deux parents durant trois mois. Puis elles partiront s’installer ailleurs, à une cinquantaine de kilomètres. Mais, le manque de nourriture peut fortement rallonger cette distance. Si la nourriture est abondante, la femelle peut entreprendre une seconde couvée. Les chouettes effraies vivent une petite vingtaine d’années.

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