• Le 20 août dernier, le tribunal de grande instance de Tours a autorisé une personne à modifier son État civil, pour que ne figure plus ni « homme » ni « femme » dans la case « sexe ».

    Une personne obtient le droit de se déclarer « de sexe neutre » pour la première fois en France

     

    Ni homme, ni femme : aucune de ces mentions ne figure sur la nouvelle carte d’identité d’une personne née en 1951 à Tours. Dans un jugement rendu le 20 août dernier, cette dernière a obtenu, pour la toute première fois en France, le droit de faire figurer sur ses papiers d’État civil le terme « sexe neutre ». Elle a été autorisée à modifier son acte de naissance, et n’est donc plus définie comme étant de sexe masculin — celui qui lui avait été assigné à la naissance. Le jugement précise :

    «Le sexe qui a été assigné à sa naissance apparaît comme une pure fiction […] imposée durant toute son existence »

     

     

    Cette personne est en effet intersexuée, c’est-à-dire que ses organes génitaux sont impossibles à définir comme ceux d’un homme ou d’une femme. Son médecin précise ainsi qu’elle possède un « vagin rudimentaire », un « micropénis », mais sans testicules. Elle a raconté à 20 minutes qu’à la puberté, les attributs masculins ne se sont pas plus développés que les féminins chez elle. Physiquement, on ne peut donc pas la rattacher à un sexe particulier.

    Et quand bien même elle aurait été doté d’attributs plus ou moins propres à un sexe, il faut rappeler que ceux-ci ne sont pas la preuve ou la marque d’un genre : elle aurait très bien pu posséder des organes génitaux définis et ne se reconnaître ni comme homme ni comme femme.

    Si cette avancée est positive pour les personnes qui ne s’identifient à aucun genre, elle se heurte malheureusement aux limites de l’ouverture d’esprit de la société. Le Parquet de Tours a en effet déjà fait appel du jugement, parce qu’il craint de soulever un débat de société sur « la reconnaissance d’un troisième genre ».

     

    Le jugement rappelle pourtant qu’en l’occurrence, il ne s’agit pas de placer cette personne dans une case d’ovni, mais la pose simplement comme n’étant ni un homme ni une femme :

    «Il ne s’agit aucunement de reconnaître l’existence d’un quelconque « troisième sexe » mais de prendre acte de l’impossibilité de rattacher l’intéressé à tel ou tel sexe. »

     

     

     

     

    http://www.madmoizelle.com

     

     

     

     

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    Dans son nouveau clip intitulé Til It Happens To You (Ndlr: “Jusqu’à ce que ça t’arrive”), publié sur YouTube le 16 septembre,  Lady Gaga s’attaque aux viols et aux violences sexuelles auxquelles sont confrontées les femmes dans les universités américaines. Une étudiante sur cinq a déjà été victime d’agression sexuelle sur son campus aux États-Unis. 

    Face à ce problème, Barack Obama a lancé l’année dernière l’opération It’s On Us. Une première vidéo mettant en scène le président himself avait été diffusée en septembre 2014 et une deuxième a été dévoilée il y a quelques jours. 

    La chanteuse, qui a révélé il y a quelques mois avoir elle-même été violée à l’âge de 19 ans, va reverser tous les bénéfices à une association venant en aide aux femmes ayant subi des violences sexuelles. Le titre Til It Happens To You a servi de BO au documentaire The Hunting Group qui traite également du sujet. 

     

     

     

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  • Paris: Le SDF qui distribuait son CV dans le métro a signé un CDI

     

     

     

     

    Une victoire. Lionel Hagege, le SDF et demandeur d’emploi qui avait distribué son CV en début de semaine dans le métro parisien, a décroché un emploi dans une mutuelle militaire, rapporte Le Figaro. Et ce, après une très forte mobilisation d’internautes sur les réseaux sociaux et un entretien passé jeudi.

    Touchées par l’initiative, de nombreuses personnes avaient en effet posté le CV de cet ancien caporal de l’armée de l’Air sur Facebook et Twitter. Lionel était devenu en quelques jours le centre de toutes les attentions. Une mobilisation qui a finalement porté ses fruits.

    Paris : L’initiative d’un SDF pour trouver un travail fait du bruit

    « Je suis heureux »

    « Je suis heureux ! », lance au quotidien l’homme de 37 ans. Lundi prochain, il commencera donc une période d’essai d’une durée de trois mois pour un contrat de travail à durée indéterminée : « Je travaillerai sur une plateforme téléphonique pour relier les militaires à leur mutuelle. » Un emploi obtenu grâce à son expérience de neuf ans acquise en tant que caporal-chef dans l’armée de l’Air, mais aussi a son bagou. Lionel parle bien, et transpire la volonté de s’en sortir, note Le Figaro. Et sans doute sa modestie.

    Contacté par Le Parisien, il confiait cette semaine ne pas avoir suivi l’emballement de la Toile. « Je n’ai pas Internet, alors je ne suis pas très au courant de ce qui s’est dit », avouait-il. « J’espère juste que mon CV tombera entre les mains d’une responsable des ressources humaines », ajoutait-il, tout en refusant que son nom et son visage apparaissent dans les médias.

    Un e-mail de remerciement

    « J’ai envoyé un e-mail à la jeune femme qui a posté mon CV et à ceux - très nombreux - qui m’ont soutenu pour les remercier », précise-t-il au Figaro.

     

     

    Paris: Le SDF qui distribuait son CV dans le métro a signé un CDI

     

     

     

     

     

     

    http://www.20minutes.fr

     

     

     

     

     

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  • On adore croiser par hasard des œuvres de street-art au détour d'une rue, et plus encore quand il s'agit d’œuvres de rue colorées. Out la grisaille ! Le côté sans âme des bâtiments est balayé par, non pas un coup de baguette magique, mais bien quelques grands coups de bombes de peinture pour le moins maîtrisés ! Ça met de la couleur dans les yeux mais aussi dans les cœurs. Et ça a quelque chose de magnifique.

     

     

    #1. Par l'artiste Seth, à Paris

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

    #2. Par Seth à Ho Chi Minh au Vietnam

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     

    #3. Par Matt Moore, œuvre de la série « Crystals and Lazers », à Paris

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     

    #4. Par Tristan Eaton, quartier "Little Italy" à New-York

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     

     

    #5. Par Tristan Eaton, quartier "Little Italy", à New-York

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     

     

    #6. Par Buff Monster, quartier "Little Italy", à New-York

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     

     

    #7. Par The Mac & Reyes, à San Francisco

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     

     

    #8. Par Esao & Tristan Eaton, à Los Angeles

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     


    #9. Par A.Signl, à Cologne

     

    En collaboration avec Amnesty International. Hommage détourné, avec les codes de la pop-culture, de la célèbre photo de la place Tiananmen en 1989.

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     

     

     

    #10. Par Eduardo Kobra, à New-York

     

    D'après la célèbre photo "V-J Day in Times Square" d'Alfred Eisenstaedt.

    Quand le street-art nous offre des millions de couleurs ! Magnifique !

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://www.minutebuzz.com/

     

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  • Elle est accusée d’avoir soutiré 5.800 euros à un octogénaire d'Orléans

     

     

    Le règlement intérieur de l’association d’aide en milieu rural (ADMR) est formel : tout don ou gratification des usagers à destination des intervenantes est formellement prohibé.

     


    Ce mardi, une femme de ménage et une aide à domicile sont poursuivies devant le tribunal correctionnel d’Orléans pour abus de faiblesse.

    Parfaitement inconnues de la justice, ces femmes de 55 et 56 ans ne se sont manifestement jamais autorisées à soutirer le moindre centime à une personne âgée.

    Cependant, à un homme de 86 ans - au domicile duquel elles intervenaient régulièrement dans la banlieue d’Orléans -, elles ont confié leurs difficultés financières.

    L’octogénaire souffre de la maladie de Parkinson, mais ne semble être affecté d’aucune altération mentale. À l’une d’elles, il a signé une dizaine de chèques, pour un montant total de 5.800 euros ; il a dépanné la seconde en lui donnant 600 euros.

    Cet argent a-t-il été obtenu après avoir abusé de la vieillesse et de la maladie de l’octogénaire ? Les prévenues s’en défendent. « Il m’a proposé de l’argent. J’ai d’abord refusé, puis j’ai fini par accepter. Mais il a refusé que je lui fasse une reconnaissance de dette », explique l’une d’elles, avant d’ajouter : « J’ai cet argent et, pour me sentir mieux, j’aimerais le lui rendre ».


    Non seulement, la victime supposée semble avoir toute sa tête, mais les quelques milliers d’euros qu’il a consenti à donner n’ont en rien grevé son patrimoine financier, estimé à 220.000 euros.

    Des propos cohérents
    Dans ces conditions, le procureur de la République, Raphaëlle Olive, doute ouvertement de la réalité de l’abus de faiblesse et s’abstient de requérir une peine.

    La défense plaide logiquement une relaxe. À commencer par Me Clémence Le Marchand, qui rapporte les propos très cohérents tenus par l’octogénaire aux enquêteurs : « Je préfère donner cet argent à des gens qui s’occupent de moi plutôt qu’à ma propre famille ».

    Quant à Me Christophe Rouichi, il préfère ironiser : « est-ce que La Poste n’abuse pas son client lorsqu’elle laisse 200.000 euros sur un compte-courant qui lui rapporte des noisettes ? »

    Le tribunal se montre modérément convaincu. S’il relaxe l’employée à laquelle l’octogénaire avait octroyé un don unique de 600 euros, il retient la culpabilité de sa collègue à laquelle il inflige une peine de deux mois de prison avec sursis et une amende de 500 euros.

     

     

     

     

    http://www.larep.fr

     

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