• La cigogne blanche

     

     

     

    Les cigognes blanches sont des animaux migrateurs qui se répartissent en Europe, Afrique du Nord- Ouest, Asie Occidentale et Proche orient. Jusqu’à peu elles pouvaient aussi se trouver en Belgique et en Suisse mais leur espèce y a aujourd’hui totalement disparue. Quant à la France, elles y sont en déclin bien que des cigogneaux d’Afrique du Nord y soient élevés pour tenter de repeupler l’Alsace. Les principales causes de la disparition grandissante de cette espèce sont : l’assèchement des marais, l’utilisation des pesticides en agriculture, les lignes à haute tension et surtout la chasse. En effet, certaines tribus d’Afrique se nourrissent de leur chair. 

     

    La cigogne blanche

    Les cigognes blanches s’installent dans les marais, les prairies, les villages et à proximités des villes. Elles recherchent effectivement la présence des hommes à qui elles empruntent de vieux pneus, des roues de charrettes et autres objets pour servir de base à leur nid. Les cigognes ont un fonctionnement similaire au notre, elles vivent de jour et en profitent pour se nourrir et consolider leur nid. Elles ne courent que très rarement et préfèrent adopter une démarche élégante sans chercher le moins du monde à se cacher. Et quand vient la nuit, elles s’installent pour dormir. Elles dorment par terre ou perchées sur un toit ou un arbre. 

    Elles s’installent ainsi, debout sur une patte, la tête rejetée en arrière et le bec enfoui dans les longues plumes gonflées de leur cou. Les cigognes blanches possèdent, comme leur nom l’indique, un magnifique plumage blanc à l’exception d’une partie de leurs ailes et de leur queue qui sont noires. Leur bec pointu et leurs pattes sont d’un rouge orangé. La cigogne blanche se manifeste très rarement par un sifflement rauque si bien qu’on a longtemps cru qu’elles étaient muettes. Elles communiquent entres elles par des claquements de bec appelés : craquètements. Elles se nourrissent principalement d’animaux. 

    Nous trouvons donc dans leurs cueillettes : des grenouilles, des campagnols, des insectes, des petits rongeurs, des lézards, des serpents tels les couleuvres mais aussi des venimeux. La cigogne guette ses petites proies à la sortie de leur terrier pour les embrocher une fois qu’ils pointent le nez dehors. Sur ses lieux d’hivernage, elle se régale de criquets pèlerins, contribuant ainsi à éliminer ce fléau des cultures africaines. Vivant dans les endroits humides et proches de points d’eau, la cigogne est aussi amenée à se nourrir de poissons, pêchés dans les eaux peu profondes. Elle les détecte grâce à la sensibilité de ses mandibules. 

    Une fois sa proie repérée, elle la happe et l’avale dans le sens des écailles, la tête la première. Si les circonstances l’y contraignent, elle est aussi capable de nager. Ce sont des animaux qui possèdent une grande capacité d’adaptation, ils modifient d’ailleurs leur alimentation en fonction des ressources disponibles. Il leur arrive aussi de piquer le nid d’autres oiseaux, à condition qu’il se trouve au sol. Les cigognes blanches sont des animaux migrateurs, elles migrent en bandes vers le sud est ou le sud ouest. Elles évitent de survoler la Méditerranée et passent soit par Gibraltar soit par le Bosphore et par le canal de Suez. 

    La cigogne blanche

    Ces deux routes se rejoignent au Soudan et les conduisent en Afrique tropicale ou équatoriale, et parfois jusqu’en Afrique du sud. En vol, elles peuvent monter jusqu’à 4500 mètres d’altitude ! Elles utilisent merveilleusement bien le vent et les courants atmosphériques pour monter, descendre et changer de direction à leur guise. Leur vol est caractéristique car les cigognes volent gracieusement, cou et pattes tendus. Chaque printemps, la cigogne blanche rentre seule de ses quartiers d’hiver. Le mâle arrive le premier sur le site de nidification et commence à réinstaller le même nid que l’année précédente. Leur nid est en réalité une vaste plateforme de branchages et de brindilles entrelacés. 

    Le nid peut atteindre 2 mètres de diamètre et peser une tonne. Les couples sont unis pour la vie mais lorsque l’un des deux meurt, l’autre lui cherche le plus souvent un remplaçant. Ce nid, réservé à leurs œufs, est placé en hauteur, sur une cheminée, un toit ou un arbre. Pendant que l’un monte la garde près du berceau pour le protéger d’un pillage ou d’un vol, l’autre part à la recherche des branchages pour consolider le nid. Le vieux nid est opérationnel en trois jours. Les cigognes blanches produisent une couvée de mai à mars. Elles pondent entre 3 et 5 œufs blancs. 

    Après le premier, la femelle pondra les autres en l’espace de quelques jours. Les deux conjoints se relaient pour la couvaison qui dure 1 mois. Les éclosions se répartissent sur une semaine et la plupart du temps, le dernier né ne survit pas en raison du manque de nourriture. En effet, il n’arrive pas à s’imposer auprès de ses frères et sœurs pour réclamer sa part. A la naissance, les cigogneaux ne pèsent que 75 grammes mais deux mois plus tard, ils atteignent déjà 3 kilos. Ils ont un bec noir qui deviendra orangé par la suite. Ce qui nous permet de déterminer leur âge. 

    Pendant leurs premières semaines, leurs parents leur apportent de la nourriture. Ils sont alors tellement affamés, qu’ils les piquent au jabot pour les faire régurgiter plus rapidement. Ils n’hésitent pas non plus à plonger leur bec dans celui des adultes pour y prélever directement leur nourriture. Pour leur donner à boire, leurs parents vont remplir leur bec d’eau pour en verser ensuite dans le bec des cigogneaux. Les petits sont élevés par leurs parents durant une cinquantaine de jours puis, ils prennent leur envol. Les cigognes blanches mesurent environ un mètre, ont une envergure de 2 mètres et pèsent jusqu’à 4,4 kg. Le mâle étant généralement plus gros que la femelle. Ils ont tous deux une longévité d’une vingtaine d’années.

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  • Le fou du Bassan

     

     

     

    Le fou de Bassan tient son nom « Bassan » d’un îlot écossais : Bass Rock où une colonie de ces drôles d’oiseaux est installée depuis des siècles. Ils sont aussi surnommés fous à cause de leurs nombreuses acrobaties et de leurs plongeons vertigineux.Ces oiseaux n’étant pas à l’aise sur terre, vivent à la surface de l’océan qu’ils survolent inlassablement. Ils ne rejoignent la côte qu’au moment de la nidification. On les trouve principalement dans l’Atlantique nord, au Maroc, en Guinée et dans le golfe du Mexique. Le fou de Bassan mesure 90 cm de long, 1,65 à 1,80 mètre d’envergure et pèse entre 2 et 4 kilos. 

     

    Le fou de Bassan

    Ces oiseaux vivent une quinzaine d’années et se répartissent en colonies. Ils survolent l’océan grâce à leurs grandes ailes effilées, tantôt très haut, tantôt au ras des vagues, en suivant leurs ondulations. Les colonies peuvent ainsi former des rangs de plusieurs dizaines de fous. Ils se nourrissent de poissons, essentiellement vivants lorsqu’ils les capturent eux-mêmes, mais ils peuvent aussi se contenter de carcasses rejetées à l’eau. Leur pêche peut les entrainer à 600 kilomètres de leur colonie et peut parfois durer 13 heures. Ils repèrent les poissons au cours de leur vol, jusqu’à une altitude de 50 mètres. 

    Pour ne pas être contraints de baisser la tête en permanence, leurs yeux sont naturellement tournés vers l’avant et vers le bas. Par contre pour regarder devant eux, ils doivent lever la tête. Une fois sa proie choisie, le fou de Bassan plonge, se laissant tomber d’une hauteur de 10 à 40 mètres. Il ferme peu à peu ses ailes pour accélérer sa chute et, avant de percuter l’eau à une vitesse de 90 km/h, il les tend vers l’arrière, dans son prolongement. Après avoir atteint dix mètres de profondeur, il remonte à l’aide de ses pattes palmées en interceptant au passage le poisson de son choix. Il le capture ainsi par dessous. 

    Son temps de plongée varie entre cinq et vingt secondes. Il s’attaque généralement aux espèces qui vivent en bancs importants dans les eaux superficielles. Il se nourrit ainsi de harengs, de morues, de lieux noirs, de merlans… Le pelage des Fous de Bassan est imperméable, ce qui leur permet de plonger dans l’eau sans danger, car, s’ils ne possédaient pas ce plumage, ils seraient tués par la froideur de l’océan. Les fous de Bassan obtiennent leur majorité sexuelle entre l’âge de 4 et 6 ans. De janvier-février à octobre se tient la saison des amours. Dès la fin de l’hiver, les mâles rejoignent les premiers le site de nidification de l’année passée et entreprennent de restaurer leur ancien nid. 

    Le fou de Bassan

    Le nid est fait par un enchevêtrement d’algues et de plumes tenues par de la terre ou des fientes. Peu après, les femelles rejoignent le site et les couples, fidèles pour la vie, se reforment. Le mâle indique à sa compagne le nid choisi en le pointant du bec. Une impressionnante parade nuptiale commence alors jusqu’à ce que la femelle cède enfin. Elle pond un unique œuf, bleu pâle, qui sera couvé par les deux parents durant quarante-quatre jours. Ils se relaieront constamment, ne laissant jamais l’œuf seul. Le mâle assurera une garde de vingt-deux heures tandis que sa compagne couvera l’œuf durant dix-neuf heures d’affilée. 

    Comme les larges palmures du fou de Bassan sont richement irriguées de sang, elles constituent une parfaite couveuse pour l’œuf. Les nombreux nids de toute la colonie sont très rapprochés les uns des autres, n’étant séparés que par 60 à 80 centimètres. Le plumage du nouveau-né n’est pas blanc comme celui de ses parents, mais brun tacheté de blanc. Cette distinction évite que les adultes confondent leur progéniture avec des rivaux potentiels évitant ainsi tous risques d’agression. Le petit est élevé au nid durant une petite centaine de jours, puis il prendra son indépendance. Actuellement, l’espèce est protégée. Malgré cette mesure, des jeunes sont encore capturés, les colonies souffrent de la pollution due aux hydrocarbures et certains périssent dans les filets dérivants des chalutiers. 

    Lors des marées noires, les fous de Bassan, prisonniers du mazout, ont besoin d’une intervention urgente pour ne pas avaler de pétrole en lissant leurs plumes. Il faut donc rapidement les laver grâce à un détergent doux et une eau à 40 °. Puis les garder une semaine en les nourrissant d’un kilo de poisson par jour pour qu’ils reprennent des forces. La priorité étant aussi que leur pelage reste imperméable pour que l’on puisse leur rendre leur liberté sans danger pour leur survie. À l’heure d’aujourd’hui, 210 000 couples sont recensés.

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  • L'aigle couronné

     

     

     

    L’aigle couronné vit en Afrique méridionale et du sud, plus principalement au Kenya et au Zaïre. Par contre, vous ne risquez pas d’en croiser au Mozambique ou en Tanzanie. Ce redoutable prédateur vit dans les forêts et les savanes boisées. Ses caractéristiques physiques sont : des ailes courtes, mais très larges, une longue queue barrée, une petite huppe grise mouchetée de noir et un pelage brun sombre. Son manteau lui est très utile pour chasser, car il l’aide à se dissimuler dans les feuillages de son habitat boisé. 

     

    L’aigle couronné

    Mais ses grandes dimensions ne sont pas faites pour l’aider : il mesure environ 2 mètres d’envergure et 1 mètre de long. Il faut savoir qu’il existe de grandes différences de poids et de taille entre les deux sexes. Pour repérer ses proies, l’aigle couronné se tient caché, immobile dissimulé dans la nature sauvage, silencieux en prenant garde de ne pas faire craquer les branches sur lesquelles il s’appuie. 

    Il scrute ainsi les environs grâce à ses yeux jaunes et perçants. Il se nourrit principalement de singes. Une fois l’un d’entre eux repéré, il attaque : il pique du sommet de son arbre et, de ses puissantes serres jaunes, il cloue l’un des primates au sol tout en se tenant à distance de la proie pour qu’elle ne puisse pas le blesser. Le prédateur sait qu’il doit planter ses serres à des endroits bien précis, sur la poitrine et la tête, mais ce n’est pas toujours facile surtout quand la proie se débat. 

    Il reste ainsi jusqu’à ce que le singe soit mort. Mais si le singe a trop de force et qu’il se défend avec trop de vigueur, alors l’aigle couronné met en place une alternative : projeter au préalable violemment sa proie au sol pour l’assommer. Il se régale aussi avec des petites antilopes, des damans (Mammifères à sabots, de la taille d’un lapin) et des oiseaux comme le calao (Oiseau tropical porteur d’un énorme bec recourbé). Une fois sa victime achevée, l’aigle l’emmène dans son nid de presque 2 mètres de large pour 2 mètres de haut. 

    L’aigle couronné

    C’est là qu’il dégustera son festin. Bien qu’il ait la capacité de tuer une proie atteignant 15 kilos, l’aigle couronné n’en pesant que 3 à 5 se trouve incapable de la transporter. Ce qui explique que dans ce cas là, il le débite en morceaux et dissimule les surplus au milieu du feuillage. Parmi les nombreuses espèces de singes, son mets préféré reste le cercopithèque bien qu’il mesure ½ mètre et que le mâle soit particulièrement fort et robuste. 

    Pendant la saison des amours, on entend beaucoup crier les couples. Les mâles lançant de clairs : « Ki ki ouik ouik » et les femelles répondant par des « Koï koï » bien distincts. Tout en sachant que mâles et femelles n’attendent pas cette période pour émettre quotidiennement des sifflements respectifs. La femelle pond 1 ou 2 œufs aux mois d’octobre-novembre. Ces derniers sont blancs ou crèmes avec des marques rougeâtres. Elle couve ses œufs durant 48 jours. Ceci ce passe dans un vaste nid, placé dans un grand arbre et fait de branchettes. 

    Généralement, le nid a juste besoin d’être rénové, car il peut être utilisé pendant plusieurs décennies par des couples différents. Les jeunes s’envoleront au bout de quatre mois. Les mâles étant un peu plus précoces que les femelles. Très bien dissimulé dans la nature, l’aigle couronné se fait rarement capturer par les indigènes. Ce n’est donc pas la chasse mas l’incessante déforestation qui met son espèce en péril. Ne possédant pas de prédateur animal et étant même considéré comme le roi de la forêt, l’homme est son seul danger. Les aigles couronnés vivent une quinzaine d’années.

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  • Le cygne

     

     

     

    Dans cet article, nous allons découvrir la vie des cygnes tuberculé, plus couramment appelé cygnes domestiques. Il est le plus gros des cygnes. Son bec orange et noir est surmonté d’une grosse caroncule noire qui lui à d’ailleurs valu son nom. Et son pelage uniformément blanc fait de lui un oiseau pur et gracieux. Ils peuplent ainsi les marais et les cours d’eau des parcs et des jardins publics. En revanche, son cousin vivant à l’état sauvage se trouve en Europe du Nord, en Asie centrale, en Amérique du nord, en Russie et même de la Sibérie jusqu’au nord du Tibet.

     

    Le cygne

    En hiver, les cygnes sauvages se rassemblent en larges groupes dans les las et les estuaires. Ils sont appelés cygnes muets, bien que cette appellation ne leur convient pas du fait de leurs nombreux cris, de leur chuintement et sifflement peut mélodieux. Mais revenons à nos cygnes domestiques qui, quant à eux, partent pour le sud à la mauvaise saison. En raison de sont poids, d’une moyenne de 10 kilos, mais pouvant aller jusqu’à 18 et parfois même atteindre la vingtaine, le cygne tuberculé, peine à prendre son envol. Pour s’envoler, il est contraint de prendre beaucoup d’élan et se trouve donc à courir sur l’eau, cou tendu.

    Une fois dans les airs, ses gracieux battements d’ailes pourraient le porter où bon lui semble bien qu’il n’aille pas si loin. Il vole, en moyenne, à une vitesse de 60 à 65 kilomètres/heure. Les cygnes sont des animaux à la nature sociable bien qu’ils se mettent rapidement en colère. Et, lorsque l’un d’eux est contrarié, il adopte une posture d’intimidation qui consiste à hérisser leurs plumes en soufflant bruyamment. Il pince leur adversaire avec leur bec et donne de violents coups d’aile. Fâché, il lui arrive aussi de fendre l’eau avec leur poitrine, telle la proue d’un navire, les ailes gonflées comme des voiles, le cou infléchi en « col de cygne ».

    Il adopte ainsi sa plus belle posture. Les cygnes mesurent entre 1,45 et 1,60 mètre de long et ont une envergure de 2,20 à 2,50 mètres. On trouva même, en Angleterre, un cygne mâle d’une envergure de 3,66 mètres. Cette dimension correspond à l’albatros migrateur qui est le plus grand oiseau, en vol. Les cygnes obtiennent leur maturité sexuelle entre l’âge de 3 à 4 ans. Les couples, fidèles à vie ou au moins durant plusieurs années, se forment en automne ou, au plus tard, au commencement de l’hiver.  La parade nuptiale consiste en de multiples manifestations. Face à face, les partenaires se caressent les joues, balancent le cou et se frottent la tête.

    Les cygnes tuberculés installent généralement leur nid sur un îlot situé dans un marais. Par contre les cygnes sauvages, peuvent le construire n’importe où, à la seule condition d’avoir à proximité un point d’eau. Le couple construit ensemble le nid. Ils rénovent généralement un ancien nid de l’année passée. Le mâle apporte des herbes et des roseaux que la femelle entasse pour forme une large plate-forme atteignant parfois la dimension considérable de 2 mètres de diamètre. Aux mois d’avril et de mai, elle y pondra 5 à 7 œufs. Les œufs seront couvés un peu plus d’un mois, 34 à 38 jours.

    Le cygne

    Quand la mère quitte ses œufs pour aller se restaurer, elle les recouvre de feuilles puis laisse le mâle prendre sa place au dessus d’eux tout en faisant attention de ne pas abimer la précieuse protection installée par la femelle. Durant l’incubation, le couple reste ensemble dans le nid, surveillant et couvant tour à tour les œufs. À la naissance, les petits sont recouverts d’un duvet gris-brun et c’est seulement au bout d’un an que leur pelage deviendra blanc. Il arrive que dans une nichée, on trouve un poussin au pelage blanc dès la naissance et aux pattes rosées. Celles si ne deviendront jamais noir et conserveront donc cette couleur.

    Ce phénomène peut conventionnel est appelé : « faux albinisme ». Peu de temps après l’éclosion, les poussins savent nager et suivent leurs parents où qu’ils aillent. Lors de cette file indienne, la femelle prend la tête alors que le mâle ferme la marche. Lorsqu’un petit est fatigué, il lui suffit de prendre place sur le dos protecteur de sa mère pour poursuivre la promenade. Durant 4 à 5 mois, les parents subviendront au besoin des petits. Ce temps écoulé, ils seront en mesure de voler et quitteront le nid familial.

    Les cygnes se nourrissent de plantes aquatiques qu’ils arrachent au fond de l’eau, d’herbe qu’ils broutent sur les rives, d’insectes, de mollusques, de petits poissons et parfois même de grenouilles. Dans l’Histoire, le cygne est tout d’abord apparu en Angleterre, ramené de Chypre par Richard Cœur de Lion. Il s’est ensuite répandu dans toute l’Europe où il était au centre de toutes les convoitises. Il a était installé sur la seine par Louis XIV et il des mesures furent prises par Napoléon pour protéger l’espèce. En captivité, un cygne vie entre 30 et 40 et en liberté son espérance de vie d’une vingtaine d’années.

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  • L'albatros

     

     

     

    L’Albatros est un oiseau d’une envergure de 3,60 mètres qui loge dans l’hémisphère sud, au large de l’Atlantique. Les Albatros sont des animaux solitaires qui passent le plus clair de leur temps en mer. Mais quand il est question de faire des rencontres et de se reproduire, ça se passe toujours sur la terre ferme. C’est donc en début décembre que les albatros arrivent par dizaine sur l’archipel de Crozet, une de leurs destinations lorsqu’il s’agit de poser patte à terre. Cet atterrissage est parfois bien chaotique pour les jeunes qui se posent pour la première fois depuis leur envol de cet archipel, où ils sont nés il y a 5 à 7 ans. 

     

    L'Albatros

    Pour ces jeunes inexpérimentés, l’accouplement n’aura pas lieu cette année, ce qui ne les empêche pas de repérer leur future conquête. Pour se faire, le mâle se dandine autour de la femelle, étend ses ailes et lance des coups de trompettes vers le ciel. Quant à la femelle, elle se contente de caqueter. Mais au bout de deux semaines, le couple encore trop jeune se sépare et chacun repart en mer, se donnant rendez-vous l’année prochaine. C’est donc un an plus tard que nous retrouvons, sur la même île, le même couple répétant figures et parades tout en apprenant le chant de ralliement de leur couple et en construisant plusieurs nids. 

    Après multiples lissages de plumes et frottages de becs, leur parade nuptiale devient de plus en plus harmonieuse. Et ce n’est après trois à quatre ans d’entrainement intensif que le couple se retrouve sur la même île, exécute une danse sans défaut et s’accouple. Suite à cet évènement, la femelle part se nourrir en mer tandis que le mâle l’attend sur leur nid. Ce n’est que début janvier que la femelle réapparait. Elle s’installe alors dans le nid pour pondre son seul œuf pesant alors environ 450 grammes. Le mâle, qui lui a laissé la place, en profite pour aller se nourrir en mer. L’œuf est ainsi couvé à tour de rôle. Celui qui est chargé de couver l’œuf s’abstient de boire et de manger pendant une période de 10 à 30 jours. 

    Quant à celui qui va s’approvisionner en mer, il effectue une boucle de 5000 à 7000 kilomètres puis retourne au  nid. Et c’est après 80 jours de couvaison qu’en Mars, le poussin perce sa coquille. À son éclosion, il est couvert d’un épais duvet qui le protège du froid glacial de l’automne austral. Durant 40 jours ses parents se relaient pour continuer à le couver puis peu à peu ils le laisseront seul dans le nid. Pour nourrir leur poussin, les parents vont pêcher en mer. D’où ils lui ramènent poissons, calamars et charognes flottantes. Ils rentrent ainsi tous les dix jours et nourrissent leur petit affamé en lui donnant, dans le bec, une bouille grasse qu’ils régurgitent. 

    Le jeune qui a maintenant sept mois mue et acquiert de vraies plumes, brunes et solides qui viennent remplacer son duvet provisoire. Avant de prendre son envol, le jeune s’entraine et exerce ses ailes durant un mois. Puis, il part seul, en mer, pendant 5 à 7 ans. Suite à cette période, il reviendra sur la même île et reproduira la même histoire que ses parents. Quand il prend son envol, ses parents se séparent pour rejoindre respectivement leur lieu de nourrissage se trouvant parfois à des milliers de kilomètres où ils vogueront pendant un an pour se retrouver chaque année sur la même île. Ils resteront ainsi fidèles les 50 ans de leur existence. 

    L'Albatros

    Pour décoller, l’albatros se positionne face au vent qui va l’aider à se soulever et court en donnant des petits coups avec ses ailes tendues. Pour se maintenir en vol près de la surface de l’eau, il se sert des courants d’air qui sont créés par les vagues. Et, quand il souhaite se poser, que ce soit sur le sol ou sur l’eau, il tend ses pattes en avant et pique du bec. Même si l’Albatros ne passe que 5% de son temps en mer, ça ne l’empêche pas de se reposer, pour cela il se pose sur l’eau afin de pouvoir se laver ou dormir. En un mois, un grand albatros parcourt 15 000 kilomètres soit la distance France Australie. Pour mener une vie aux conditions si extrêmes, l’Albatros est bien équipé, nous allons donc l’observer d’un peu plus près. 

    Tout d’abord, il possède de très grandes ailes qu’il peut bloquer sans effort et modifier la position pour s’adapter à toutes les situations. Et, grâce à leur impressionnante longueur, il prend appui sur l’air et peut ainsi planer des heures sans donner un seul coup d’aile. Pendent ces périodes, son cœur bat aussi lentement que s’il était au repos. Il dépense alors peu d’énergie et ne perd que 1% de son poids en parcourant 1 000 kilomètres. Les plumes de ses ailes se renouvellent tout au long de l’année pour lui permettre de voler en toute saison. 

    Pour ne pas absorber le sel qu’il prend en même temps que ses proies, ses narines situées de part et d’autre de son bec, sont munies de glandes qui expulsent l’excès de sel. Son long bec de 18 cm lui permet de saisir toutes ses proies et d’avaler jusqu’à deux kilos de nourriture par jour et ses yeux perçants lui donnent la possibilité de repérer ses proies à 10 mètres au dessus de l’eau. En espérant que vous aurez trouvé toutes les informations que vous cherchez sur ce grand oiseau à l’élégance naturelle.

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