• L'antilope

     

     

     

    Le nom antilope est un mot vaste, car il comprend plusieurs espèces. Ces différentes races sont toutes plus différentes les unes que les autres. Nous allons donc essayer de voir les points essentiels des plus connues. Mais parlons tout d’abord des points communs à chacune d’entre elles. Les antilopes vivent  la plupart du temps en troupeau, se protégeant ainsi des nombreux prédateurs. Elles sont en effet la proie favorite de bon nombre d’habitants de la savane africaine. Que ce soient les lions, les léopards, les guépards ou encore les chacals, les hyènes, les lacons ou même le crocodile. Lorsqu’elles viennent s’abreuver à un point d’eau, tous se font un régal des antilopes. Ces herbivores se nourrissent d’herbes et de feuilles. 

     

    L'antilope

    Lors de la saison sèche, leur troupeau se rallie à d’autres herbivores, formant ainsi d’immenses groupes. À cette période de l’année où l’eau se fait rare, le troupeau se laisse guider par les gros nuages de pluie. Il parcourt ainsi plusieurs centaines de kilomètres pour atteindre les pâturages convoités. Dans ces rassemblements très homogènes, chaque individu s’adapte en fonction des autres. Par exemple, la gazelle et le gnou se doivent de brouter l’herbe rase, car les zèbres, passés avant eux, ont déjà dévoré l’herbe haute. Une fois nourries, les antilopes ruminent. Elles cisaillent l’herbe puis l’avalent et la pré digèrent grâce aux bactéries que contient leur estomac spécial appelé la panse.  

    Ensuite, elles font revenir ce mélange dans leur bouche, le transforment en bouillie et l’avalent. Ce qui, vous l’avez compris, leur fait une digestion très lente.  Il ne leur faut pas moins de trois jours pour digérer un repas d’herbes et de feuilles. Quand une antilope commence son repas sur un acacia, le festin est de courte durée. Effectivement, ce dernier se sentant agressé, change la composition de ses feuilles les rendant toxiques.  De plus comme elle émet une substance qui alerte les acacias voisins, l’antilope se voit  dans l’obligation de poursuivre sa cueillette en remontant face au vent.

    Une des principales caractéristiques des antilopes est leurs cornes. Et effet, mâle et femelle portent deux cornes, poussant toute leur vie et ne tombant jamais. Bien que les cornes soient communes à toutes les espèces d’antilopes, elles changent de forme et de taille selon les espèces. Et au sein d’une même espèce, pour différencier mâle et femelle, il suffit d’observer leur taille en sachant que les femelles sont plus petites que les mâles. Voyons maintenant quelles espèces comportent la grande famille des antilopes.

    
La plus connue n’est autre que la gazelle, légère et gracieuse. La plus légère, celle de Thomson pèse moins de 30 kilos alors que celle de Grant, qui est la plus grosse, atteint les 60. La gazelle de Thomson a aussi trouvé une astuce pour se passer d’eau durant la saison sèche, elle se nourrit des herbes les plus vertes prenant ainsi le peu d’eau qu’elles contiennent. La femelle gazelle donne naissance à un seul petit à la fois. Seule la gazelle de Thomson peut en avoir deux par an. Une heure après sa naissance, le nouveau-né est déjà sur ses pattes et ce n’est que quelques jours après qu’il vadrouille près de sa mère au milieu du troupeau. 

    L'antilope

    La gazelle de Grant, elle, est bien équipée pour se protéger de tous les inconvénients de la savane. À commencer par son pelage dorsal, fauve, qui lui permet de se camoufler dans les hautes herbes sèches. Quant à celui de son ventre et de l’intérieur de ses membres, il est blanc pour la protéger de la chaleur émanant du sol. Ses pattes, fines et longues sont munies d’articulations  pouvant lui permettre des mouvements d’avant en arrière, mais pas sur les côtés. Ses cornes sont en réalité un os soudé au crâne et recouvert par de la corne en forme d’anneaux. Et pour se rafraîchir, ses oreilles sont munies de nombreux vaisseaux sanguins et sa respiration est très rapide, 300 fois par minute. 

    Mais bien d’autres espèces d’antilopes peuplent la savane. Comme l’hippotrague noir qui est l’une des plus grandes antilopes d’Afrique de l’Est. Elle pèse 300 kilos et les mâles possèdent des cornes d’1,50 mètre de long grâce auxquelles ils impressionnent leurs adversaires. Il y a aussi l’impala qui est une petite antilope de 60 kilos. Seuls les mâles ont des cornes qu’ils utilisent pour s’affronter lors de la saison des amours. Le vainqueur gagne alors le droit de rester avec les femelles du troupeau. 

    
Sans oublier le gerenuk surnommé aussi gazelle-girafe qui pèse une cinquantaine de kilos et dont la particularité est de se nourrir uniquement de feuilles cueillies le plus haut qu’elle peut en se dressant sur ses pattes arrières. Chez eux aussi, seuls les mâles ont des cornes. Malgré les apparences, le gnou est aussi une gazelle qui pèse 200 kilos et doit son nom aux grognements qu’elle émet pendant la migration.  Enfin, le record des cornes les plus originales est attribué au grand koudou, dont les cornes en forme de spirale peuvent mesurer plus d’un mètre de long.

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  • L'élan

     

     

     

    L’élan n’est autre que la plus grande espèce de cervidés. Autant dire qu’il appartient à la famille des cerfs, mais qu’il est plus grand et plus gros. Il vit dans les régions froides et marécageuses aimant beaucoup être dans l’eau. On le trouve ainsi sur plusieurs continents. En Amérique, ils vivent au Canada, en Alaska, sur une grande partie de la nouvelle Angleterre, ainsi qu’au nord des montagnes Rocheuses. En Europe, ils vivent principalement dans la péninsule scandinave au nombre approximatif de 200 000.

     

    L’élan

    Une autre partie se trouve en Russie alors que quelques petits groupes se répartissent dans les pays baltes, en Tchécoslovaquie, en Pologne, en Roumanie et en Hongrie. On observe même quelques spécimens de l’Allemagne du nord à la frontière des Pays-Bas. En Asie, les élans se répartissent principalement en Sibérie bien que quelques groupes demeurent en Chine. Il faut savoir qu’en général et avec le temps, l’aire de répartition des élans rétrécit. Pour ne pas s’embrouiller, retenons juste que les élans se répartissent dans les forêts boréales et mixtes de l’hémisphère nord.

    L’élan se nourrit de plantes aquatiques, adorant les tiges et racines de nénuphar, mais aussi d’écorces et de feuillages. Il lui arrive même de se nourrir d’aiguilles de sapin lorsqu’en hiver, le froid a fait geler les cours d’eau. Quand il doit se nourrir grâce aux arbres, l’élan préfère se servir des buissons et des jeunes arbres plutôt que de s’aventurer en forêt où les branches sont trop hautes à atteindre. Les élans sont des animaux indépendants et solitaires. Ayant l’habitude d’être traqués que ce soit par les loups, les ours, ou les hommes, ils restent en recul des zones habitées. En effet, les loups attaquent souvent les élans, surtout lorsque ceux-ci sont isolés.

    Pour se défendre, les élans donnent des coups de sabots et de bois. Mais l’hiver, quand l’élan n’a plus ses bois, il est très vulnérable. Et c’est d’ailleurs à cause de cela que le loup sort parfois vainqueur de ces combats. Au moment du rut qui a lieu de la mi-septembre à la mi-octobre, des couples se forment. À cette période, les mâles se révèlent, comme beaucoup d’autres animaux, agressifs. La femelle élève seule ses petits.

    L’élan

    Elle aussi se montre particulièrement agressive durant cette période et ne laisse personne approcher de ses petits à moins de trente mètres. La mère peut donner naissance à un ou deux petits. Elle les cache au milieu des hautes herbes des marécages pour les mettre à l’abri des loups ou des ours qui pourraient les attaquer. Et ainsi, elle les allaite durant plusieurs mois. Les élans adorent l’eau. Durant l’été, ils peuvent parcourir de longues distances durant lesquelles ils traverseront aisément des bras de fleuves à la nage grâce à leurs longues pattes et à leur long cou.

    Ils se feront d’ailleurs un plaisir d’immerger entièrement leur tête sous l’eau ! Ils utilisent aussi l’eau pour se protéger des mouches et des taons qui sont nombreux à les attaquer. Les élans se réfugient alors dans l’eau, ils peuvent ainsi rester durant une minute, entièrement recouverts  par le fleuve.

    Leurs bois majestueux qui ne sont portés que pas les mâles (porteurs aussi d’une petite barbichette sous le menton) tombent en décembre pour ne repousser qu’au printemps de l’année suivante. Les mâles ont ainsi une triste d’allure à la fin de l’hiver : sans bois et amaigris par leur dur régime saisonnier. Mâles et femelles muent au printemps. Leurs pelages d’hiver tombent laissant place à un pelage plus brun et ras.

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  • Le lapin

     

     

     

    Dans cet article, je vais, non pas vous parler des lapins blancs des pays froids ni de ceux qui subissent la vie enfermés dans des clapiers bien trop petits pour eux, mais je vais vous parler des lapins « sauvages ». Plus particulièrement ceux qui vivent en Europe bien qu’on les trouve partout, mis à part l’Asie et l’Antarctique. Leur population s’étend ainsi sur presque toute la planète avec pour condition de ne pas s’installer à plus de mille mètres d’altitude. Le lapin est aussi appelé lapin de garenne.

     

    Le lapin

    La garenne étant, par définition, un lieu boisé ou sablonneux où vivent les lapins à l’état sauvage. Ces derniers mesurent une quarantaine de centimètres, ont des oreilles dressées plus courtes que celles des lièvres et sans taches noires aux extrémités.  Leur pelage varie entre les tons bruns à couleur sable ou dans les gris. Avec une nuque toujours orangée. Quant à leur poids, il varie entre 1 et 2,5 kilos. Les lapins vivent en colonies.

    Ils s’installent en lisière ou en forêt pourvu que le terrain soit ensoleillé et sec. Mais ils peuvent tout aussi bien installer leur terrier sur une terre cultivée. Aussi, il est impossible qu’un sol sablonneux où la végétation est basse et les buissons touffus soient dépourvus de lapins de garenne ! Pour s’avertir des dangers environnants, ils frappent le sol de leurs pattes arrière. Ils ont en effet bon nombre d’ennemis allant du renard aux rapaces ainsi que d’autres animaux tels les chats sauvages, les fouines, les belettes ou encore les chiens. Et sans oublier les chasseurs et les voitures qui les écrasent fréquemment.

    Individuellement, le lapin a besoin d’un espace vital variant entre 0,4 et 4 hectares. Par contre, le territoire d’une famille où d’une colonie s’étend sur une dizaine d’hectares. Ce territoire est délimité par bon nombre d’avertissements. Tout d’abord par l’urine, les crottes des mâles dominants et aussi par les sécrétions des glandes mentonnières (du menton). Les lapins sont surtout actifs la nuit se laissant parfois aller à trainer jusqu’au matin où à sortir plus tôt, en fin de journée. Mais, la où rien ne les dérange, il leur arrive de sortir de jour. Généralement, ils creusent leur terrier dans un talus ou dans une friche (terrain abandonné et dépourvu de culture).

    Le lapin

    Vers l’âge de 3 à 5 mois, les femelles aussi appelées, comme les femelles des lièvres,  les hases, obtiennent leur maturité sexuelle. Les mâles ou bouquins, quant à eux, l’acquièrent à 4 mois. Ces derniers se reproduisent généralement entre les mois de mars et d’octobre, mais si les conditions climatiques sont favorables la période d’accouplement peut avoir lieu toute l’année. La gestation dure une trentaine de jours. Pour mettre au monde ses petits, la hase construit un terrier spécial appelé une rabouillère.

    Elle aura, par portée, entre 3 et 12 lapereaux. À leur naissance, les lapereaux sont aveugles et dépourvus de poils. Et ils n’ouvriront les yeux qu’au bout d’une dizaine de jours. Leur mère les allaitera durant trois à quatre semaines au rythme d’une fois par jour. Mais, à part l’allaitement elle ne leur témoignera pas plus d’affection ni même d’attention. Ce qui explique peut être que 75% des lapereaux meurent durant cette période. Leur mère se contente néanmoins de défendre avec vigueur son terrier où logent, bien à l’abri, les lapereaux.

    Quant aux mâles, ils prennent instinctivement la défense des lapereaux qu’ils soient ou non de la même famille. La hase aura entre 3 et 5 portées par an, en laissant au minimum 30 jours entre deux portées. Quand les mâles atteignent leur maturité sexuelle, ils sont habituellement rejetés. Deux choix s’offrent alors à eux : mener temporairement une vie solitaire ou intégrer une autre garenne. En moyenne un lapin vit deux ans, mais il arrive que certains battent l’exploit du neuvième anniversaire. Durant sa vie, le lapin qui est herbivore se nourrit de graminées, de diverses plantes et de racines. Il ronge aussi l’écorce des branches tombées et des jeunes arbre.

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  • L'écureuil roux

     

     

     

    Dans cet article nous allons découvrir l’écureuil roux aussi appelé écureuil d’Eurasie en référence à son habitat. L’écureuil roux possède, comme vous l’aurez deviné, un pelage roux (penchant parfois vers le brun) à l’exception d’un ventre parfaitement blanc. Sa queue en panache qui peut être très foncée lui sert de balancier ou encore de gouvernail lorsqu’il effectue des acrobaties, haut, dans les arbres. En hiver, le pelage de l’écureuil devient plus sombre.

     

    L'écureuil roux

    Des pinceaux de poils, plus fournis qu’a l’ordinaire se forment aussi à l’extrémité de ses oreilles. Comme je vous l’ai dit, l’écureuil roux se répartit sur la totalité de l’Eurasie comprenant la Corée et la Chine. Mais depuis quelque temps, l’espèce est en déclin pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la déforestation réduit considérablement son habitat. De plus, le braconnage est une réelle nuisance pour l’espèce. Mais, au grand étonnement de chacun, une des principales causes du déclin des écureuils est l’introduction en Europe des écureuils gris d’Amérique du Nord.

    Ce phénomène est dû à la rude concurrence alimentaire entre les deux espèces. La nourriture à disposition ne permettant pas aux deux familles d’écureuils de survivre. On peut déjà constater cette pénurie en Angleterre où l’écureuil roux a totalement disparu ainsi qu’en Italie où le même sort l’attend. Là où ils sont encore présents, les écureuils roux habitent les forêts de sapin et de feuillus ainsi que les bois, les parcs et les jardins. Ce sont des animaux solitaires qui acceptent de côtoyer l’un de leurs congénères que si la nourriture est assez abondante pour tous.

    Les seuls contacts qu’ils ont entre eux ont lieu à la période de reproduction. Celle-ci se déroule du début de l’année jusqu’en été sachant que les femelles sont réceptives durant un seul jour. . Les écureuils roux obtiennent leur maturité sexuelle vers un an. La femelle porte 2 à 7 petits pendant une quarantaine de jours. Pour ses petits, elle construit un nid en forme de sphère. Celui-ci est garni de feuilles sèches et dissimulé entre le lierre, contre un tronc d’arbre, à la fourche de deux branches ou encore plus rarement dans la cavité d’un arbre.

    L'écureuil roux

    Les petits naîtront aveugles et dépourvus de poils. Ceux-ci apparaîtront vers deux semaines et les nouveaux nés n’obtiendront la vue qu’à 9 semaines. Les petits écureuils pourront alors commencer à s’aventurer hors du nid sous la surveillance de leur mère, toujours très vigilante. Elle sèvre ses petits vers l’âge de 10 mois et prend soin de les déplacer et de construire un nouveau nid au moindre danger. Il est aussi important de savoir qu’elle les élève seule. Le mâle ayant été chassé dés la fin de l’accouplement. Bien que leur mère prenne soin d’eux, 80% des petits vont mourir avant un an.

    À cet âge, ceux qui ont survécu quittent le nid pour s’installer individuellement. Un écureuil vit environ 7 ans. Durant sa courte vie, il se nourrit de multiples graines : de cônes d’épicéas, de pin, de mélèze. Mais aussi de bourgeons, d’écorces, de jeunes pousses d’arbres, de noix, de noisettes, de glands, de faînes de châtaignes et d’autres fruits secs. Plus rarement,  il lui arrive de manger aussi des œufs et de jeunes oisillons encore dans leur nid. Les écureuils sont visibles toute l’année et de préférence le matin.

    Ils n’hibernent pas, mais ils peuvent rester plusieurs jours dans leur nid si les conditions météorologiques sont défavorables. Pour prévoir ces inconvénients, les écureuils se construisent plusieurs nids d’un diamètre extérieur d’environ 50 centimètres. Ils remplissent l’armature faite de branchettes et de brindilles par de la mousse et de l’herbe. L’entrée du nid est toujours positionnée vers le bas pour protéger son locataire. L’écureuil cache régulièrement de la nourriture en petite quantité et à des endroits différents autour de son nid. Il accumule aussi une petite réserve à l’intérieur du nid. Ainsi il n’est pas pris au dépourvu.

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  • Le mandrill

      

     

     

    Dans cet article, je vais vous parler d’un animal à la figure colorée et appartenant aux primates nommé le mandrill. Les mandrills se trouvent en Afrique. Plus précisément au Cameroun et au Gabon. Bien que l’espèce soit forestière, ont peut parfois trouver des individus dans la savane ou encore dans des plantations (malheureusement, ils n’y sont pas bien accueillis en raison des dégâts qu’ils y causent).

     

    Le mandrill

    Loin d’être solitaires, les mandrills vivent en groupe mixte comportant en moyenne 600 individus. Comme pour la plupart des primates, la hiérarchie du groupe est rigoureusement organisée. Pour les femelles, l’ordre est simple étant donné qu’elles prennent et gardent le rang social de leur mère au sein du groupe. Contrairement à celle des femelles, la hiérarchie des mâles est totalement instable et dépend des aptitudes au combat des différents individus. En ce qui concerne la reproduction, les mâles obtiennent leur maturité sexuelle bien plus tard que les femelles.

    Celles-ci vivent leur puberté entre 3 et 4 ans et peuvent ainsi s’accoupler à partir de l’âge de quatre ans. Alors que les mâles deviennent pubères à l’âge de dix ans après six ans de préparation. Et c’est une fois que chacun à mené ce développement à terme qu’ils peuvent se reproduire. La période de reproduction a lieu à la saison sèche entre les mois de juin et de septembre. Et c’est après sept mois de gestation que la femelle mettra bas un petit. Elle pourra ainsi en avoir un chaque année. Le mâle ayant la «priorité» pour les accouplements est le mâle dominant. Il surveille ainsi attentivement les femelles fécondes en attendant leur consentement. Les autres mâles ayant un rang social élevé au sein de la tribu ont aussi leur chance et peuvent eux aussi réserver les femelles avec lesquelles ils s’accoupleront sans représailles de la part du dominant.

    Par contre, les mâles ayant un rang inférieur dans le groupe devront se cacher pour s’accoupler. Tout en sachant que plus une tribu aura de mâles, et plus elle aura de femelles fertiles, moins le mâle dominant aura de priorité. Les femelles repèrent les mâles dominants grâce à la couleur de leur nez. En effet, lorsqu’un mâle devient dominant, son nez devient entièrement rouge et son taux de testostérone augmente fortement. La couleur du nez est un bon indicateur de la place sociale occupée par les individus. Ainsi, chaque mandrill peut, en croisant un mâle, connaître sa position sociale par rapport à lui, s’il est inférieur, supérieur ou de même rang. La place de mâle dominant étant très prisée, celui qui l’occupe est victime d’une pression perpétuelle due aux menaces et aux attaques des prétendants au trône.

    Le mandrill

    Et lorsque celui-ci est finalement renversé, son taux élevé de testostérone devient un réel handicap, car il le fragilise et le laisse ainsi chuter dans la hiérarchie. Seul souvenir de son règne, son nez rouge qu’il gardera quelque temps. En ce qui concerne ces colorations extravagantes, il faut aussi savoir d’un point de vue général que les couleurs nasales des mâles sont plus accentuées que chez les femelles. Examinons maintenant quelques chiffres: Les mandrills ont une taille variant entre 56 et 81 centimètres sans compter leur queue de sept centimètres. Et leur mâchoire, aussi puissante que celle des panthères, abrite des canines pouvant mesurer six centimètres !

    Mâles et femelles ont plusieurs points de distinction. Tout d’abord leur poids : une femelle pèse aux environs d’une vingtaine de kilos contrairement au mâle, plus lourd d’une trentaine de kilos. Mais ils ont d’autres différences physiques. Notamment, de nombreux éléments présents chez le mâle et, pour la plupart, concentrés sur sa tête entourée d’une collerette de poils blancs ne se retrouvent pas chez la femelle. Ainsi, la peau bleutée de sa face dépourvue de poils est marquée par de larges rainures. Le pelage de son dos est généralement noir alors que celui de son ventre est blanc. Ses fesses sont de couleurs vives et lorsqu’il se déplace, il frotte son torse contre les troncs des arbres pour signaler sa présence grâce à son odeur.

    Les mandrills qui sont omnivores se nourrissent essentiellement de fruits et de graines auxquels s’ajoutent des feuilles, des champignons et de petits animaux de litière tels les fourmis ou les grenouilles. Il leur arrive aussi parfois de capturer des œufs ou des oisillons dans un nid ou de chasser des petits rongeurs. Plus de la moitié de leur nourriture provient ainsi de ce qu’ils trouvent au sol. Attention: À cause du braconnage et de la déforestation qui sont deux phénomènes alarmants, révoltants et irresponsables, les mandrills sont aujourd’hui gravement menacés de disparition !

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