• CARA DELEVINGNE OFFICIALISE SA RELATION AVEC SA PETITE AMIE

    D’ordinaire très discrète sur sa vie privée dans ses déclarations à la presse, Cara Delevingne a accepté pour la première fois d’évoquer sa vie sentimentale dans l’édition américaine du magazine « Vogue ». Et plus particulièrement,  sa relation avec la chanteuse St. Vincent, alias Annie Clark. « Je pense que le fait d’être amoureuse de ma petite amie est la raison pour laquelle je me sens si bien avec moi-même ces derniers temps. Et c’est un vrai miracle que ces mots puissent sortir de ma bouche ! », a confié le mannequin britannique.

    « J’ai eu du mal à m’accepter »

    La jeune femme de 22 ans explique qu’elle a eu du mal à assumer sa sexualité lorsqu’elle était plus jeune : « Ca m’a pris beaucoup de temps d’accepter l’idée, jusqu’à ce que je tombe amoureuse d’une fille pour la première fois lorsque j’avais 20 ans. »

    Cara Delevingne évoque aussi ses relations avec les hommes : « Si un jour je trouvais un garçon dont je pourrais tomber amoureuse, je voudrais l’épouser et avoir des enfants avec lui. Et ça m’effraie énormément parce qu’une partie de ma personnalité est complètement folle, et j’aurais peur qu’il s’en rende compte et qu’il me quitte. » Un grain de folie qui a semble-t-il séduit Annie Clark, avec qui Cara est en couple depuis quatre mois.

     

    (http://www.elle.fr)

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  • Misty Copeland, première danseuse étoile noire américaine ! BRAVO !!!

     

    Pour la première fois de l’histoire américaine, une danseuse noire accède au titre si prestigieux d’étoile. Cette nomination couronne un parcours hors du commun. A 13 ans, on lui reprochait de commencer la danse trop tard et de ne pas avoir le bon physique... pour ne pas dire la bonne couleur de peau. Retour sur une carrière exemplaire !

     

    Sa nomination entre dans l’histoire. Misty Copeland, a été promue danseuse étoile de l’American Ballet Theatre à New York, mardi 30 juin. L’accession à ce titre si prestigieux marque toujours un événement pour le monde de la danse. Mais cette promotion restera plus particulière que les autres parce que Misty Copeland, 32 ans, devient la première étoile noire des Etats-Unis. Tout un symbole dans une Amérique où les multiples violences policières contre des citoyens noirs  - comme à Charleston - ont soulevé la colère d’une partie du pays qui se débat encore avec son héritage esclavagiste et ségrégationniste.


    Voir une femme, noire, rejoindre l’élite de la danse (seulement) en 2015 soulève un vent d’enthousiasme mais montre aussi le long chemin parcouru pour arriver à ce niveau, dans un milieu artistique toujours très blanc. Avant Misty Copeland, le seul danseur étoile noir de l’American Ballet Theatre avait été nommé en 1997, vingt et un ans après le premier danseur étoile noir américain : Arthur Mitchell, choisi par le New York City Ballet en 1956.


    C’est dans cette même ville multiculturelle de la côte Est qu’Alvin Aileycréé en 1958 sa propre compagnie dans laquelle il réunit de jeunes noirs-américains pratiquant la danse contemporaine et qui sont, à cette époque, souvent exclus d’autres ballets. Sur les scènes du monde entier, le Alvin Ailey Ballet célèbre encore aujourd'hui la culture afro-américaine.

    Misty Copeland, première danseuse étoile noire américaine ! BRAVO !!! 

    La première danseuse noire à danser le « Lac des Cygnes » 

    « C'est important pour moi d'être un exemple », avait-elle alors indiqué au magazine, disant espérer « plus de diversité » sur scène et expliquant qu'elle voulait que les enfants voient en elle « un rêve » possible. Une belle idée quand on sait que la semaine dernière Misty est également devenue la première danseuse classique noire à danser le « Lac des Cygnes » à la Metropolitan Opera House de New York.

    « Ma grande peur, c'est qu'il pourrait se passer encore 20 ans avant qu'une autre femme noire soit dans la position où je suis, dans une célèbre compagnie de danse », a écrit dans son autobiographie celle qui estimait que si elle ne devenait pas « danseuse étoile », les gens penseraient qu'elle les aurait « trahis ».

    Misty Copeland, première danseuse étoile noire américaine ! BRAVO !!! 

    Le parcours d'une battante

    Le parcours était donc laborieux jusqu’à la promotion de Misty Copeland qui fait partie de la troupe de l’American Ballet Theatre depuis 2000 et pour laquelle elle danse en solo depuis huit ans. Sa nomination a suscité un afflux de félicitations sur les réseaux sociaux sur lesquels la danseuse - très suivie sur Twitter (plus de 63 00 abonnés) et Instagram (plus de 600 000 abonnés) -  a d’ailleurs posté sa nomination :

     

    Quelques jours auparavant, elle avait fait les gros titres de la presse en devenant la première danseuse noire à se produire dans le « Lac des Cygnes » à la Metropolitan Opera House de New York.  

    Misty Copeland, première danseuse étoile noire américaine ! BRAVO !!!

    Dernière marche avant les étoiles. Cette réussite tant saluée et médiatisée couronne un parcours hors du commun. Alors qu’elle vit modestement dans un motel en Californie avec sa mère et ses cinq frères et soeurs, Misty Copeland commence la danse à 13 ans. « Trop tard », lui diront certains. « Pas le bon physique », pas les bonnes formes, lui répondront d’autres, pour parler, peut-être en réalité de sa couleur de peau.

    Mais à 15 ans, elle remporte son premier concours et s’ouvre les portes de la réussite… Du rêve américain comme les Etats-Unis aiment tant le raconter. « J'ai eu des moments de doute, des moments où j'ai voulu tout arrêter, parce que je ne savais pas s'il y aurait un avenir pour une Afro-américaine à ce niveau, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse, mardi 30 juin, après l’obtention de son titre. En même temps, cela m’a donné tellement l’envie d’aller jusqu’au bout. »

    Reconnaissance des pairs

    Et depuis quelques années tout s’est emballé, notamment depuis la diffusion d’une publicité d’une marque de vêtements de sport la mettant en scène et qui a été vue par plus de 8 millions de personnes.

    Elle a également fait la Une du magazine américain Time qui l’a choisie parmi ses personnalités les plus influentes de l’année.

    Misty Copeland, première danseuse étoile noire américaine ! BRAVO !!!

     

    Elle a écrit son autobiographie Life in Motion: An Unlikely Ballerina (La vie en mouvement : une ballerine inattendue), classé parmi les meilleures ventes et qui pourrait être adaptée en film. Misty Copeland a également publié un livre pour enfant intitulé Firebird. Un documentaire a été réalisé sur elle et présenté au fameux festival du film de Tribeca à New York. La chaîne américaine CBS lui a aussi consacré tout un magazine 60 minutes.

    Avec cette exposition médiatique croissante et la reconnaissance désormais de ses pairs, Misty Copeland n'oublie jamais d'user de cette nouvelle tribune pour appeler à une plus grande diversité dans la danse.

    Elle compte bien incarner encore un exemple pour que tous les enfants qui font leurs premiers pas en chaussons voient en elle « un rêve » à leur portée.

     

    (http://information.tv5monde.com)

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  • Un village du nord de l'Inde a lancé aux familles un défi de "selfie avec sa fille". Invitant chacun a posté sur Whatsapp un "selfie" en compagnie de son enfant, la campagne vise à redonner toute leur importance aux filles, dans une région où les avortements sélectifs ont fait chuter le ratio hommes-femmes.

    Contre l'avortement sélectif en Inde, les parents postent des selfies avec leurs filles.

    Pour sensibiliser la population aux conséquences de l'avortement sélectif et à la valeur des femmes dans une société, le village de Bibipur, dans l'Etat d'Haryana au nord de l'Inde, a lancé une grande campagne auprès de sa population. Surfant sur le phénomène du "selfie", qui a désormais gagné la planète entière, le chef du village Sunil Jaglan a organisé un concours photo auprès des habitants, sous le nom de "Beti Bachao Beti Padhao" ("Sauvez votre fille, apprenez à votre fille").

    Contre l'avortement sélectif en Inde, les parents postent des selfies avec leurs filles.

    Le principe : les parents sont invités à se tirer le portrait avec leur petite fille et envoyer le cliché familial à Jaglan via le service de messagerie Whatsapp. "Plus de 300 photos ont envahi mon Whatsapp", a ainsi raconté l'initiateur du projet au site The News Minute. "J'ai remarqué que peu de foyers avaient des photos de famille avec leur fille dessus", a poursuivi le chef du village. "L'objectif du concours est de renforcer l'importance des fillettes au sein de leur famille".

    Tous les selfies récoltés vont désormais être jugés par un panel de 30 femmes du village indien. Si les critères de jugements restent flous, Bibipur a précisé que les gagnants, qui seront annoncés ce vendredi 19 juin, recevront un prix de 1200 roupies (un peu plus de 16 euros) ainsi qu'un certificat et un trophée.

    Contre l'avortement sélectif en Inde, les parents postent des selfies avec leurs filles.

    Redonner de l'importance aux femmes en Inde

    Le lancement du concours n'a rien d'anodin dans l'Etat d'Haryana. L'Inde affiche en effet l'un des plus mauvais ratio hommes-femmes. De 964 femmes pour 1000 hommes en 1971, il est tombé à 918 en 2011, selon les données fournies par les Nations Unies. Un chiffre alarmant qui s'explique en partie par la pratique de l'avortement sélectif. Dans le pays, comme dans toute une partie de l'Asie mais aussi des Balkans, des femmes avortent parce qu'elles attendent une fille. En Inde, la culture a également ancré dans les esprits le coût financier d'avoir une fille : il faut la marier, puis la doter.

    En janvier dernier, le Premier ministre Narendra Modi a lancé une campagne de sensibilisation pour tenter de trouver une solution à ce phénomène, qualifié par l'ONU d'urgence nationale. "Autour de nous, des filles sont tuées dans le ventre de leur mère, et nous ne ressentons aucune douleur. Nous n'avons pas le droit de tuer nos propres filles", avait alors déclaré le responsable politique.

    Contre l'avortement sélectif en Inde, les parents postent des selfies avec leurs filles.

     

    Contre l'avortement sélectif en Inde, les parents postent des selfies avec leurs filles.

    Contre l'avortement sélectif en Inde, les parents postent des selfies avec leurs filles.

     

    Contre l'avortement sélectif en Inde, les parents postent des selfies avec leurs filles.

    (http://www.terrafemina.com)

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  • Quatre femmes maltraitées par une société indienne

    traditionnellement misogyne témoignent de leurs

    souffrances et de leur combat. Un état des lieux accablant et

    malgré tout porteur d'espoir.

     

     

    Saroj, 11 ans, est une miraculée. Dans son village du Rajasthan tenu par les guerriers Rajput, on tue les filles à la naissance, principalement parce que la dot du mariage coûte cher. Sa mère, aidée de Gadjendra, une femme qui milite depuis trente ans pour que les petites aient la vie sauve, l'a soustraite à la mort après avoir été obligée d'étouffer ses deux premières filles. À Delhi, Sunita, 25 ans, a quitté son mari après avoir subi régulièrement ses coups pendant un an – la violence conjugale toucherait 65 % des femmes en Inde. Si sa famille l'a accueillie, ses proches ont bien du mal à accepter que Sunita ait ainsi dérogé aux convenances. Suzanne a 38 ans et vit à Calcutta. Elle a décidé d'aller au bout du procès pour viol qu'elle a engagé à visage découvert, malgré ses peurs et sa souffrance. Enfin, Gulab Bai, 84 ans, fait partie de ces veuves abandonnées aux rues de Vrindavan, haut lieu de pèlerinage du pays. 

    En Inde, quand le mari meurt, sa femme, sous prétexte qu'elle porte malheur, est mise au ban de la société. En prenant la parole et en s'engageant courageusement sur la voie de l'émancipation, ces quatre femmes témoignent du visage terriblement machiste du pays, tout en portant l'espoir d'une société qui, doucement, change son regard sur elles.

    (http://www.arte.tv) 

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  • Dans le cadre de la semaine « En avant toutes ! » du 2 au 8 mars 2013 sur France Télévisions, France 2 propose une soirée Infrarouge XXL : Elles livrent bataille !



    Des femmes dénoncent le viol qu’elles ont subi :

    En France, 75 000 femmes sont violées chaque année.
    En moyenne, une toutes les huit minutes. Un chiffre exorbitant, pourtant loin de refléter la réalité, car il ne comptabilise ni les mineures, ni celles, majeures, qui n’ont jamais déclaré le viol qu’elles ont subi. On estime en effet que seulement 10 % des victimes portent plainte. Le viol n’est pas un fait divers, c’est un crime effroyablement banal et massif. Un véritable fléau de société.

    Et pourtant, le viol est tabou. Comme le dit Clémentine Autain, femme politique, violée à 22 ans : « On peut raconter dans un dîner entre amis ou à ses collègues de bureau que l’on a été victime d’un attentat, que l’on a perdu un proche ou subi un cambriolage. Avec le viol, silence radio. Cet acte touche à la sexualité et la suspicion n’est jamais loin. Le viol est un crime dans lequel la victime se sent coupable, honteuse. Ne pas pouvoir dire ce que l’on a vécu rajoute à la violence subie et contribue à l’impunité des violeurs. » Il est temps que la honte change de camp. Il est temps que les victimes de viol puissent parler sans risquer les représailles ou la stigmatisation.

    Ce film est un manifeste contre le viol. A l’instar de leurs aînées qui avaient signé le manifeste pour le droit à l’avortement en 1971 – Manifeste des 343 –, aujourd’hui, des centaines de femmes anonymes et connues ont décidé collectivement de briser le silence sur le viol dont elles ont été victimes. Elles sont peut-être votre soeur, votre mère, votre fille, votre compagne, votre collègue de travail… Pour toutes, le dire publiquement, massivement, est un acte politique. Ensemble, elles ont décidé d’avancer à visage découvert pour interpeller les pouvoirs publics et la société tout entière. Objectif : favoriser l’émergence de la parole pour que la loi soit enfin appliquée. C’est à cette condition sine qua non que notre société fera reculer le viol. Parmi elles, Clémentine Autain (39 ans, femme politique), Isabelle Demongeot (46 ans, ancienne championne de tennis), Frédérique Hébrard (85 ans, écrivain et scénariste), Anne Monteil-Bauer (50 ans, écrivain et plasticienne), Claudine Rohr (52 ans, employée à Pôle Emploi), Laura (15 ans, collégienne). Violées par un inconnu ou par une personne de leur entourage, elles ont accepté d’être les porte-parole de ces centaines de femmes et de revenir, dans ce documentaire, sur le viol qu’elles ont subi.


    Un documentaire réalisé par Andrea Rawlins.

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  • Le porno en ligne, gratuit et abondant, exerce-t-il une véritable dictature sur les comportements et les représentations sexuelles ?

     

    Doit-on au porno en ligne la fellation quasi-obligatoire dès le collège ou encore l’épilation du maillot totale pour les femmes ?

    Un autre porno est-il possible ?

     

    Telles sont les quelques-unes des questions posées par le documentaire diffusé cette semaine sur France 2, intitulé A quoi rêvent les jeunes fille

     

    Pour en parler avec nous, Ovidie, auteure de ce documentaire, ancienne actrice porno, écrivain et réalisatrice ; Clarence Edgard-Rosa, journaliste à Causette et blogueuse pour Poulet Rotique et Ariane Picoche, journaliste au Tag Parfait.

     

     

    (arretsurimages.net)

     

    À quoi rêvent les jeunes filles ?

    le documentaire d’Ovidie sur les femmes qui ont grandi avec Internet et leur rapport au sexe

     

     

    De nos jours, tout nous porte à croire que nous vivons dans une société décomplexée“, annonce Ovidie, réalisatrice, écrivaine et productrice de cinéma française et ex actrice de films porno. Elle a tourné un documentaire de 52 minutes qui sera diffusé le 23 juin sur France 2 intitulé “A quoi rêvent les jeunes filles ?“.

     

    Elle s’y demande, entre autres, si la pornographie sur Internet n’est pas le “meilleur ennemi de la liberté sexuelle”, et quelles sont les conséquences des nouvelles exigences que la société impose aux femmes aujourd’hui. “Être présentable, c’est avoir une fente lisse et sèche, rien ne doit dépasser”, assène-t-elle par exemple en parlant de l’épilation intégrale qui serait devenue “banale” chez les femmes, ou encore celles qui se font opérer pour réduire la taille de leurs petites lèvres. “Au final, cette génération n’est ni plus libre, ni plus aliénée que les précédentes (..) Avant on encourageait les femmes à être des parfaites fées du logis. Aujourd’hui on leur explique que la fellation est le ciment du couple.”

    (les in rocks)

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  • L'excision interdite au Nigeria : un signal fort pour l'Afrique ?

     

    Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, a signé l'interdiction de la pratique des mutilations génitales sur les femmes. Un pas de géant pour le pays le plus peuplé d'Afrique, mais qui rappelle l'immense tâche qui reste encore à accomplir pour faire cesser ces traitements sur le continent.

     

    L'avancée est historique. Le président sortant Goodluck Jonathan, qui a laissé sa place le 29 mai à Muhammadu Buhari élu en mars dernier, a choisi de finir son mandat à la tête du Nigeria par un acte fort : l'interdiction de l'excision et autres pratiques regroupées sous le nom de mutilations génitales féminines (MGF).

     

    Le gouvernement nigérian, qui qualifiait cette avancée d' "extrêmement importante", a ainsi introduit une nouvelle loi fédérale le 5 mai dernier. Le texte, tel qu'il a été voté par le Sénat, vise à bannir la pratique consistant en l'ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins externes. Il prévoit également, dans une volonté plus générale de mieux protéger les plus faibles, de pénaliser les hommes qui abandonneraient femmes et enfants sans leur fournir de soutien financier.

     

    Un quart des Nigérianes victimes de mutilations

    Le vote et la signature de cette loi marquent une avancée considérable pour le Nigeria qui, avec plus de 177 millions d'habitants, compte 25% de femmes (entre 15 et 49 ans) victimes de mutilations génitales, selon un rapport des Nations Unies paru en 2014. La pratique, qui peut aller de la scarification à l'ablation totale du clitoris et des lèvres, voire à la suture de ces dernières, peut entraîner de sérieuses complications chez celles qui les endurent : hémorragies, infections urinaires, perte de sensation, infertilité...

    En tant que pays le plus peuplé du continent, le Nigeria vient ainsi de lancer un signal fort à destination des autres pays africainségalement concernés par le phénomène. Car si cette interdiction a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux acteurs de la communauté internationale, les mutilations génitales féminines ne tombent pas sous le coup de la loi dans plusieurs pays comme le Liberia, le Soudan ou le Mali.

    Changer les conceptions culturelles

    Pire, le Nigeria est loin d'être le pays le plus touché par ce phénomène. Selon un rapport de l'UNICEF paru en octobre 2014, une écrasante majorité de femmes (plus de 90%) subissent ces mutilations dans des pays comme l'Egypte, la Somalie ou encore la Guinée.

     

    L'excision interdite au Nigeria : un signal fort pour l'Afrique ?

     Une situation d'urgence que souligne Stella Mukasa, directrice "genre, violences et droits" au Centre International de Recherches sur les Femmes, citée par le Guardian : "Il est crucial d'intensifier les efforts pour changer les conceptions culturelles traditionnelles qui sont une forme de violence envers les femmes".

    Briser les tabous donc, c'est à cette seule condition que les attitudes pourront changer. Un argumentaire repris par Tanya Barron, responsable de l'organisation Plan-UK qui lutte contre les mutilations génitales féminines. "Il est encourageant de voir le Nigeria voter cette loi. Mais l'expérience nous montre que c'est seulement en changeant les attitudes - et non juste les lois - que nous en finirons avec les MGF".

    (TERRAFEMINA Sérieusement féminin.)

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    Pour fêter le ramadan, Daesh a lancé un concours de mémorisation du livre saint de l'islam, le Coran. Les trois finalistes se verront offrir une esclave sexuelle. 

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