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    "les terroristes que nous voyons aujourd'hui ont été des enfants comme nous"

     

     

    Elle a juste neuf ans, et s’appelle Splendeur.
    Cette petite nigériane n’a pas seulement un joli prénom, elle a eu aussi une idée inédite dans son pays : écrire un livre sur les effets du terrorisme sur les enfants. Elle y raconte ses rencontres avec des enfants réfugiés dans des camps, déplacés par les violences.

    “Ce qui m’a poussé à écrire ce livre, ce sont les événements que nous avons vécus, les terroristes que nous voyons aujourd’hui ont été des enfants comme nous, s’ils avaient été correctement instruits, ils n’auraient certainement pas finis terroristes.”

    Pour faire imprimer le livre, la famille de Splendeur a investi ses économies. Mais c’est sa façon de lutter contre Boko Haram. Selon l'UNICEF, 800.000 enfants ont fui la violence. Et beaucoup sont enlevés, et enrôlés par des groupes armés.

     

     

     

    http://fr.euronews.com

     

     

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  • Photo : Jean-Pierre Amet/Reuters
     
     
     
    Le sous-préfet des Alpes-Maritimes va interdire, par arrêté, l’accès à la plage publique de la Mirandole, située au pied de la villa du roi saoudien. Des travaux pour installer un ascenseur desservant cette plage ont même été lancés, sans l’accord de la préfecture. 
    Photo : Jean-Pierre Amet/Reuters
    La plage publique de la Mirandole, à Vallauris (Alpes-Maritimes), sera interdite aux citoyens, le temps des vacances du roi d’Arabie saoudite. 

    La nuit du 4 août semble n’avoir jamais existé en Côte d’Azur. Ni la loi du 17 juillet 1793, la seule à avoir scellé l’abolition des privilèges. Ni l’article 30 de la loi littoral de janvier 1986, qui a garanti, deux siècle après la Révolution, l’accès aux plages, bien commun de tous les Français. À Vallauris, la République s’efface devant Son Altesse royale Salmane ben Abdelaziz Al-Saoud, monarque absolu d’Arabie saoudite, président non élu du Conseil des ministres et « gardien des deux Lieux saints ».

    Le sous-préfet de Grasse, Philippe Castanet, prévoit en effet d’interdire l’accès à la plage de la Mirandole, située au pied de la villa appartenant à la famille royale, dans cette commune des Alpes-Maritimes. Il ne reste plus qu’à dater et à signer cet arrêté dès que la garde royale saoudienne aura donné le jour d’arrivée de l’avion du roi. « Ensuite, avec un délai de prévenance de 24 heures, l’accès au littoral sera interdit par des policiers, pour le temps des vacances du roi », précise le haut fonctionnaire.

    400 courtisans et domestiques

    Le roi aime, paraît-il, passer des vacances en toute discrétion dans son palais d’un kilomètre de long, où il compte débarquer la semaine prochaine avec ses 400 courtisans et domestiques. C’est manifestement raté. La faute à un représentant du tiers état, pardon, du conseiller municipal Jean-Noël Falcou. Cet écolo, membre du réseau de lutte contre la corruption Anticor, a découvert le pot aux roses, le 11 juillet dernier. En l’occurrence, une dalle de béton coulée à même le sable. Un serviteur zélé du monarque avait lancé des travaux sans attendre l’accord de la préfecture pour créer un ascenseur desservant la plage publique… Une grille a également commencé à être fixée à l’entrée du tunnel permettant d’accéder à la crique. Le chantier a finalement été suspendu grâce à la mobilisation. Mais le sous-préfet a prévenu : l’accès à la plage restera fermé. Et il ne faut pas y voir un privilège seigneurial. « Il ne s’agit pas de privatiser la plage, le sujet, c’est la sécurité du roi, a-t-il déclaré sur RMC. Il se trouve être un roi mais ce serait un président, ce serait pareil. »

    Certes. Mais l’intérêt général ne peut céder devant l’intérêt des particuliers, fussent-ils chefs d’État, pape ou empereur. « Ça fait quarante ans que la famille royale saoudienne vient en vacances sur la commune et il n’y a jamais eu de problèmes de sécurité avec elle », rappelle Jean-Noël Falcou. Qui dénonce aussi l’emploi de dizaines de fonctionnaires de police pour assurer la sécurité d’un voyage privé, hors de tout déplacement officiel. L’argument sécuritaire ne convainc pas plus Fatima, aide-soignante, venue se baigner avec ses deux filles. « Que ce soit lui ou un autre milliardaire, ils ont toujours la priorité sur les gens du peuple. Mais c’est vrai que, d’un autre côté, ils font marcher le commerce. Il paraît même qu’ils vont refaire les routes de la commune. »

    Les routes ? L’État lorgne plutôt sur les milliards de l’Arabie saoudite, premier acheteur d’armes au monde. Et la France, qui a profité de l’accord avec l’Iran pour se rapprocher des pays du Golfe, compte sur les commandes de Riyad, qui ont doublé en quinze ans. Après avoir signé pour 2,7 milliards d’euros d’équipements militaires au Liban, payés par des fonds saoudiens, la France est bien partie pour battre son record de vente d’armes en 2015… « Tout ne s’achète pas », répond Jean-Noël Falcou.

     

    (http://www.humanite.fr)

     

     

     

     

     

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  • (14 juillet 2015)

    Madeline Stuart, l’adolescente trisomique courageuse et exaltante dont nous vous avons déjà raconté l’histoire et la carrière dans ces pages, vient juste de décrocher son premier vrai contrat de mannequin. Manifesta, une marque américaine de vêtements sportifs s’adressant aux femmes de tous âges, de toutes tailles et de toutes formes, a choisi Stuart comme l’une de ses représentantes.

     

    Le rêve de Madeline Stuart était de devenir un mannequin professionnel.1
    Mais elle est atteinte de trisomie 21.2
    Après avoir perdu plus de 20 kilos pour des raisons de santé, elle a décidé de se lancer dans cette carrière improbable.3
    Elle a travaillé très dur pour accomplir son rêve, et elle a reçu beaucoup d’aide de la part de sa mère.4
    “Elle espère vraiment pouvoir changer la manière dont les gens considèrent les personnes handicapées”, explique la mère de Maddy.5
    Elle vient juste d’être choisie pour représenter la marque Manifesta, une marque américaine de vêtements sportifs pour femmes.6
    C’est le tout premier vrai contrat de l’apprenti-mannequin.7
    “Les trisomiques peuvent tout faire… il le font simplement à leur propre rythme.”8
    “Donnez-leur une chance, et vous aurez une très agréable surprise à la clef.”9
    “Je crois qu’il est temps que les gens réalisent qu’une personne atteinte de trisomie peut aussi être belle et sexy.”10
    “Je veux que les gens arrêtent de me prendre en pitié lorsque je leur dis que ma fille est trisomique, car c’est un point de vue beaucoup trop simpliste.”111213
    “Si une personne lambda pouvait voir toute la beauté que Maddy a en elle, à quel point elle est aimante et affectueuse, et si c’était tout simplement sur de tels critères que la beauté était jugée, alors la plupart des mannequins dans le monde seraient des trisomiques.”14

     

    (http://tfi-direct.com)

     

     

     

     

     

     

     

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  • F1: Jules Bianchi a perdu "sa bataille" contre la mort.

     

    Le pilote français Jules Bianchi, de l'écurie Marussia, lors d'une conférence de pressse le 21 août 2014 sur le circuit de Spa-Francorchamps, en Belgique - Tom Gandolfini/AFP

     

     

    Un "grand espoir" de la F1 et un être "magnifique": le monde du sport automobile pleure le jeune pilote français Jules Bianchi, mort vendredi sans avoir jamais émergé du coma dans lequel il était plongé depuis son dramatique accident au Grand Prix du Japon en octobre 2014.

    Bianchi s'est éteint au CHU de Nice, sa ville natale, à quelques jours de son 26e anniversaire le 3 août. C'est le premier pilote de F1 mort des suites d'un accident depuis le triple champion du monde brésilien Ayrton Senna, le 1er mai 1994 à 34 ans. A l'époque, le Français avait 4 ans.

    "Jules s'est battu jusqu'au bout, comme il l'a toujours fait, mais hier, sa bataille a pris fin", a annoncé sa famille dans un communiqué dans la nuit de vendredi à samedi.

    Un flot d'hommages a suivi samedi l'annonce de cette mort. La plupart pour saluer les qualités sportives et humaines du jeune homme.

    "Nous avons perdu l'un des meilleurs gars et l'un des meilleurs pilotes que j'aie jamais rencontrés. Tu vas tellement me manquer, mon ami", a réagi Romain Grosjean, le pilote Lotus. 

    "Un super gars et top pilote", a renchéri Sébastien Loeb, neuf fois champion du monde de rallye.

    "Il était destiné à accomplir de grandes choses dans notre sport" et "était aussi un être humain magnifique", a assuré l'écurie de Bianchi, Manor Marussia.

    "Le sport automobile français perd l'un de ses plus grands espoirs", a souligné le Président de la République, François Hollande.

    "On pensera toujours à Jules", a résumé Alain Prost, quadruple champion du monde de F1. 

     

    - Issue inéluctable -

     

     

    Cette issue fatale semblait inéluctable. Sur France Info, le 13 juillet, Philippe Bianchi, le père du pilote, s'était déclaré "moins optimiste" sur l'état de santé de son fils.

    "Il faut avoir, à un moment donné, les pieds sur terre et se rendre compte de la gravité de la situation", avait-il ajouté, soulignant déjà qu'une issue mortelle était peut-être le moins mauvais des scénarios pour son fils, tant sa passion de l'automobile et du pilotage était grande.

    "Il nous avait dit que s'il lui arrivait un jour un accident du type de celui de Michael Schumacher (ndlr : toujours dans le coma à la suite d'un accident de ski), s'il avait ne serait-ce que le handicap de ne plus pouvoir conduire, il aurait beaucoup de difficultés à le vivre. Parce que c'était sa vie".

    Schumacher mène toujours sa bataille contre le destin et la mort, à 45 ans, dans la propriété familiale, à Gland, sur les bords du Lac Léman, en Suisse.

    L'Allemand vivait une retraite bien remplie quand il est tombé à ski, fin décembre 2013, à Méribel, après avoir heurté une pierre dans un secteur hors-piste, sans danger apparent. Avec sept titres de champion du monde à son palmarès.

    Jules Bianchi, lui, n'aura grappillé que deux points en 34 GP, au volant de sa Marussia à moteur Ferrari, écurie anglo-russe qu'il avait rejointe comme titulaire en 2013 avec le soutien de la Scuderia. C'était au GP de Monaco 2014, une 9e place acquise de haute lutte, sur un circuit où il est très difficile de dépasser.

     

    - Une histoire de famille -

     

    Jules Bianchi était issu d'une famille d'origine italienne fanatique de sport automobile: son grand-père, Mauro, avait été pilote de F3 dans les années 60, et son grand-oncle, Lucien était un pilote de F1 qui a trouvé la mort aux 24 Heures du Mans en 1969.

    Espoir de la F1 française, le jeune homme a vu sa trajectoire interrompue brutalement le 5 octobre dernier, au 42e tour du GP du Japon. Sous la pluie, il a perdu le contrôle de sa Marussia dans le Virage 7 et sa monoplace s'est encastrée sous un engin de levage qui finissait d'évacuer la Sauber de l'Allemand Adrian Sutil, sortie de la piste au tour précédent.

    Cet accident dramatique a provoqué une forte polémique, notamment autour de l'intervention de cet engin sans que la course ait été au préalable neutralisée par la direction de course. Parmi les critiques, celle d'Alain Prost: "L'entrée de cette grue sans le régime de la voiture de sécurité est totalement inacceptable. C'est une vraie faute à ne pas renouveler", avait accusé l'ancien pilote.

    2015 est une année noire pour le sport français : il a perdu en mars la navigatrice Florence Arthaud, le boxeur Alexis Vastine et l'ex-nageuse Camille Muffat lors d'un accident d'hélicoptère sur le tournage en Argentine de l'émission "Dropped", puis, en juin le navigateur franco-suisse Laurent Bourgnon, disparu dans une plongée en Polynésie.

     

    (http://www.lamontagne.fr)

     

     

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