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    Em Ford est blogueuse beauté et manie le mascara et le blush comme personne. Il y a quelques mois, la jeune femme (auteure du blog "My Pale Skin") a décidé d'assumer sa peau au naturel et de montrer à quel point le maquillage réussissait à la métamorphoser.

    Parce que Em Ford a beaucoup d'acné, comme vous pouvez le voir ci-dessous :

    :Harcelée à cause de son acné, une blogueuse beauté contre-attaque !

     

    Un harcèlement constant

     

    Mais plutôt que de féliciter la jeune femme pour ses talent de maquilleuse et pour se montrer au naturel, les internautes ont décidé de la moquer, constamment.

     

    Un harcèlement auquel Em Ford a décidé de répondre, dans la vidéo ci-dessus intitulée "You Look Disgusting" ("Tu es affreuse"). On la voit tout d'abord sans maquillage, avec, en fond, des messages qu'elle a reçus sur les réseaux sociaux, critiquant violemment son physique.

     

    Puis, une fois maquillée et métamorphosée, c'est la même chose : certains prétendent que ce maquillage est trompeur et que Em est une "publicité mensongère répugnante".

     

    Le précédent Bankson

     

    Une vidéo qui n'est pas sans rappeler celles publiées par Cassandra Bankson, une autre blogueuse beauté atteinte d'acné, qui avait été révélée au grand public avec la vidéo ci-dessous (la désormais culte "Acne Foundation Routine! Pimples, Scars, Cystic Acne, Blackheads & Oil!") dans laquelle elle donne sa technique infaillible pour couvrir ses boutons.

     

     

    Si la vidéo publiée par Em Ford est notre vidéo du soir, c'est que la démarche de cette jeune femme est courageuse et que ce clip, bien réalisé, permet de nous faire comprendre à quel point le harcèlement sur internet peut être difficile à vivre.

     

    À vous de réagir !

     

    Que pensez-vous de la mise en scène de la blogueuse Em Ford, harcelée à cause de son acné ?

     

    Donnez-nous votre avis dans les commentaires wink2 !

     

    (http://leplus.nouvelobs.com) 

     

     

     

     

     

     

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  • " The Lizzie Project "

     

    En allant sur internet, Lizzie Velasquez découvre qu'elle a été élue "femme la plus laide du monde". 

    Blessée mais pas abattue, elle décide de se battre pour venir en aide aux enfants moqués dans le monde, avec "The Lizzie Project".

     

    Soutenons-la dans son combat !

     

     

     

     

    (purepeople.com)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • La gueule de l'emploi - INFRAROUGE

     

    « La gueule de l’emploi » :

    un document choc sur le recrutement

     

    Photo extraite du documentaire "La gueule de l'emploi", diffusé sur France 2, le 6 octobre. Un film sur "la comédie de la cruauté du travail", selon le réalisateur Didier Cros (c. Zadig Productions)

     

    France 2 a diffusé jeudi soir 6 octobre à 23 h 30, dans l'émission "Infrarouge", un documentaire sur les méthodes employées par l'assureur GAN pour recruter sa "force de vente" intitulé "La Gueule de l'emploi".

    Le réalisateur, Didier Cros a filmé, sans commentaires, une session collective de recrutement de deux journées, pendant laquelle dix candidats passent différentes épreuves : jeux de rôles, tests et enfin, pour les trois candidats sélectionnés, entretiens individuels, aboutissant à deux embauches.

    Quinze jours après, le réalisateur a recueilli les commentaires des candidats, heureux ou malheureux, sur cette expérience : ces témoignages entrecoupent les séances "live" de la session de recrutement.

    A priori, rien de plus banal pour tout salarié ou demandeur d'emploi passé par ce type d'épreuve, ou pour tout recruteur qui applique des méthodes plus ou moins classiques pour "tester" les candidats.

     

    EN TOUTE LIBERTE

    Didier Cros a d'ailleurs pu filmer en toute liberté parce que, dit-il, "le cabinet RST Conseil et le GAN voyaient plutôt d'un bon oeil la publicité qu'ils pourraient retirer de l'exposé de leurs méthodes de recrutement". On n'apprend donc pas grand-chose d'inédit dans le film. Pourtant celui-ci produit un choc terrible.

    Il met en effet en évidence un processus de déshumanisation...des ressources humaines, consistant à valoriser et à susciter les comportements agressifs, individualistes, la guerre de tous contre tous, aux dépens de toute solidarité ou de toute empathie.

    Surtout, il montre que ce processus obtient la complicité de tous, candidats et recruteurs, à sa réalisation. Le tout au nom du fait, pour les candidats, qu'il faut trouver un emploi à tout prix et, pour les recruteurs, que "ce sera encore plus dur dans le monde du travail".

    Les germes de la fameuse "crise du travail" - divorce croissant entre salariés et dirigeants, entre valeurs humaines et exigences de l'entreprise, entre vie privée et vie professionnelle - sont ainsi présents dès la procédure de recrutement.

     

    Didier Cros réfute l'argument selon lequel la situation qu'il a filmé serait une exception. "J'ai rencontré une trentaine de cabinets au cours de l'enquête de repérage, explique-t-il. Cinq ou six étaient d'accord pour me laisser filmer leurs activités,  nombre d'entre eux avaient des méthodes bien pires que celles montrées dans le documentaire. J'ai choisi RST Conseil parce qu'ils avaient une pratique moins discriminante que beaucoup d'autres, afin d'avoir une diversité des candidats, et aussi parce qu'ils associaient le client à la procédure dès le début, ce qui me permettait de filmer toute la chaîne du recrutement d'un seul coup".

     

    PREVENUS ET CONSENTANTS

     

    A aucun moment, dit-il, les acteurs de la session n'ont modifié ou interrompu le fil des événements à cause de la présence des quatre caméras qui les filmaient sans discontinuer. "L'enjeu de l'embauche était en effet supérieur à celui du tournage", commente-t-il, "alors que tous les participants étaient prévenus et consentants".

    Ce n'est qu'après la diffusion du film sur RTBF, la chaîne belge francophone, le 19 septembre, et au vu des commentaires dans la presse et sur Internet, que RST et le GAN ont réalisé l'impact réel du film, rapporte Didier Cros. "Ils ont même pensé que j'avais manipulé les images. Mais lorsque je leur ai alors projeté le film, avant la diffusion sur France 2, ils ont été... rassurés !"

    Ce qui laisse rêveur sur le degré d'intériorisation de pratiques et de comportements qui, dans un autre contexte que celui du recrutement et, hélas, de l'activité professionnelle, seraient jugés inacceptables par les intéressés eux-mêmes !

    La diffusion de ce documentaire a en tous cas déjà causé une certaine ébullition dans le milieu du recrutement (cf le site d'Alain Gavand, qui dirige le cabinet du même nom et a lancé l'association "A compétences égales", dont l'objectif est d'améliorer les pratiques de la profession en particulier contre la discrimination). "Il est assez scandaleux de voir les concurrents de RST se déchaîner contre ce cabinet, alors qu'ils participent de la même façon au processus décrit dans le film", remarque Didier Cros.

     

    REVISER LES PROCEDURES D'EMBAUCHE

     

    La réaction la plus saine ne serait-elle pas plutôt, de la part des directions de ressources humaines qui, comme celle du GAN, procèdent à des centaines, voire des milliers de recrutements par an, de réviser totalement leurs procédures d'embauche, et de s'interroger également sur la généralisation, consciente ou non, de pratiques manageriales qui minent la confiance et l'engagement des salariés et, en définitive, l'image et la performance de l'entreprise ?

    Le blog Entreprises & Emploi souhaite ouvrir un débat le plus large possible sur les pratiques de recrutement. Réagissez au film, témoignez sur les pratiques de recrutement, en tant que candidat, salarié ou professionnel des ressources humaines.

    Lire la critique parue dans "Le Monde Radio-Télévision" du 6 octobre.

      

    Dans les coulisses cruelles d'une session de recrutement

    La comédie de la cruauté du travail » : c'est ainsi que Didier Cros résume la session de recrutement collectif qui lui a fourni la matière de son (remarquable) film documentaire. Cette comédie-là (ou plutôt son premier acte, que le réalisateur appelle « la mécanique de l'embauche » et - déjà - « du conditionnement ») se joue habituellement à l'abri des regards. Il est vrai que ses ressorts ne sont pas du plus haut comique.

     

    DIVISER, DÉSTABILISER, PARFOIS HUMILIER

     

    D'un côté de la table, les membres du cabinet de recrutement et des représentants de la direction de l'entreprise ; en l'espèce, une grande compagnie d'assurances qui souhaite embaucher des commerciaux. Face à eux, dix candidats à un poste dont ils ne connaissent ni les contours précis ni la rémunération.

    Les recruteurs s'enorgueillissent de ne pas avoir pris connaissance des CV des postulants. Ce qui est une manière de laisser sa chance à chacun mais, surtout, d'accentuer la pression sur les candidats. Parce que le poste requiert « combativité » et « sociabilité », ainsi qu'une « grande tolérance au stress, à la pression et à la frustration », les tests, menés deux jours durant, ne visent pas à évaluer leurs compétences, mais leur profil et leur personnalité. Tout est fait pour les diviser, les déstabiliser, parfois les humilier, dans un processus d'élimination qui rappelle « Le maillon faible ».

    Chacun s'y soumet, à des degrés divers, tout en essayant vaille que vaille de préserver un minimum de dignité. La variété des réactions, reflet de la diversité des caractères, est passionnante à observer. Jusqu'où peut-on et doit-on aller pour décrocher un emploi ? Telle est la principale question que pose ce film. Etant entendu que la marge d'appréciation est inversement proportionnelle aux tensions existant sur le marché du travail...

    Tout au long de la session, Hervé a affiché une désinvolture qui l'a préservé des méthodes employées... mais aussi de l'emploi escompté. « La liberté, ça n'a pas de prix, explique-t-il ultérieurement. C'est pour ça que je suis bien pauvre. Ça vaut tout l'or du monde, sauf que ça ne rapporte rien. » L'épilogue du documentaire montre qu'ici la contrainte et la soumission n'ont pas rapporté grand-chose à grand monde.

     

    (par Jean-Baptiste de Montvalon)

     

     

     

     

     

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